La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a demandé à Enedis de mettre à jour le régime des heures pleines/heures creuses pour mieux s’adapter aux heures de pic de production solaire en journée. Prévue pour 2025, la réforme pourrait changer les habitudes de consommation des particuliers et des professionnels, mais aussi des propriétaires de centrales solaires.
L’Energy Storage Coalition a pour but d’accélérer le déploiement de solutions de stockage d’énergie pour soutenir l’intégration des énergies renouvelables sur les réseaux électriques européens.
La montée en puissance de la production intermittente des énergies renouvelables pose la question de leur intégration sur le réseau. Cette croissance verte suppose de coordonner les parties prenantes, du gestionnaire au développeur, en passant par les acteurs du bâtiment et les consommateurs. La mise en place d’une flexibilité réelle a été au coeur des échanges de la table ronde dédiée au sujet lors de l’université de l’autoconsommation photovoltaïque 2022, qui a permis d’évoquer les solutions innovantes commercialisées à date.
Prenant en compte la croissance exponentielle des raccordements dans le PV, le gestionnaire de réseau de distribution d’électricité public a ajouté plus de 200 MW de capacités d’accueil pour faciliter le raccordement des énergies renouvelables. Prochaine étape : les deux zones expérimentales de la Somme et des Landes feront l’objet d’un appel au marché.
L’énergéticien suisse Axpo va prendre en charge la commercialisation des options de flexibilité pour la batterie lithium-ion Yllikkälä Power Reserve One de 30 MW/30 MWh fournie par Neoen en Finlande, qui sera la plus grande installation de stockage des pays nordiques.
Le fournisseur d’énergie renouvelable et l’opérateur de pilotage de la flexibilité se sont associés pour proposer une offre d’effacement pour les particuliers et les clients d’ekWateur. Objectif : équiper 50 000 clients en 2021. Ils apportent par ce biais une réponse rapide et concrète aux menaces qui pèsent sur l’approvisionnement électrique des Français récemment mises en lumière par le ministère de la transition écologique et solidaire et RTE, soulignent-ils.
Il s’agira du « premier démonstrateur au monde de “power-to-X-to-power” intégrant une turbine à gaz fonctionnant à l’hydrogène », explique Siemens. D’un montant de 15,2 millions d’euros, il devrait être mis en place à Saillat-sur-Vienne, en Nouvelle-Aquitaine. Les partenaires du projet veulent utiliser l’énergie renouvelable du réseau pour produire et stocker de l’hydrogène électrolysé. Celui-ci serait ensuite mélangé au gaz naturel pour alimenter une turbine à gaz Siemens SGT-400 de 12 MW, qui produit de la vapeur pour l’industrie et serait capable de réinjecter l’électricité sur le réseau.
Le spécialiste de la gestion d’énergie et l’expert finlandais des solutions modulables de stockage lancent xStorage Container, une solution de stockage d’énergie qui minimise l’encombrement interne du bâtiment et qui peut être déployée rapidement.
Bonne nouvelle, l’autoconsommation collective voit son périmètre d’application étendu. Toutefois, cela va se révéler insuffisant pour que ce marché émergent accélère en 2020. Pourquoi ? Parce que notre administration partage la devise Shadoks « Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué » ! Par ailleurs, le gouvernement s’apprête à abandonner l’ambition de bâtiments neufs à énergie positive, forgée par la loi sur le Grenelle de l’Environnement en 2007. Le photovoltaïque se voit ainsi expulsé de la future Réglementation Environnementale 2020 des nouveaux bâtiments. Ces deux pas en arrière préparent-ils une future défaite industrielle dans les smartgrids ?
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