Aedes Energies a fait appel au financement participatif pour lever une partie de la dette nécessaire au développement d’un portefeuille de douze projets solaires en France. Lancée ce mardi 08 novembre 2022 à 12h30 sur la plateforme Enerfip, la collecte a été atteint son objectif d’un millions d’euros en moins d’un jour avec la participation de quelque 530 investisseurs.
Elle a permis à Aedes de se financer sous la forme d’obligations simples levées auprès des citoyens par l’intermédiaire de la société Aedes PVSOL 22, qui détient totalement les sociétés projets. Pour ce portefeuille, le développeur et exploitant d’EnR a choisi de lancer le financement participatif en phase de développement des projets, exposant donc les investisseurs à un plus grand risque. En contrepartie, le taux d’intérêt sera plus attractif et, en cas de manquement aux remboursements aux échéances prévues, les investisseurs sont garantis de devenir actionnaires de la société AEDES PVSOL 22. Le risque est ainsi noyé dans la masse de projets, sachant que si l’un échoue, l’autre devrait se réaliser.
Selon Aedes, tous les projets devraient atteindre le stade de projets autorisés, prêts à construire ou mis en service dans les quatre prochaines années. Le groupe explique : « Au cours des 4 ans qui constituent la durée maximale des obligations simples, chaque fois que l’un de ces projets prêt à être construit – il pourra être cédé à une autre société du groupe Aedes. Le produit de ces ventes permettra de rembourser une partie du capital investi. Les années qui suivront, ce taux d’intérêts brut annuel fixe par an, contractuel, sera alors appliqué au capital restant dû. »
Les douze projets présentent une puissance cumulée de 107 MW et sont développés dans les départements du Gers (32), de la Dordogne (24), de la Haute-Garonne (31), du Lot-et-Garonne (47), de la Nièvre (58), de l’Allier (03), du Tarn (81), du Lot (46) et de la Moselle (57). Les puissances varient de 2,88 MW pour le plus petit projet à 20 MW pour les deux plus grands qui sont en cours de développement sur des terrains agricoles – même si Enerfip assure qu’aucun projets ne prévoit de configuration en agrivoltaïsme. Mis à part les terres et friches agricoles, les sites identifiés comportent d’anciennes carrières et un ancien aérodrome.
La collecte sur Enerfip reste ouverte à l’investissement, pour le moment sur liste d’attente. Avec les fonds, Aedes entend financer une partie des coûts de développement des projets, tels que les études d’impact, de sol, de productible et les salaires des équipes techniques.
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