Avec un carnet de commande dépassant les 20 millions d’euros, le fabricant français de modules photovoltaïques organiques (OPV) organise sa montée en puissance en bouclant sa levée de fonds de série A avec plus de 30 millions d’euros au total pour le développement industriel de son usine de Valence.
Sur un terrain communal en friche de la commune de Javené, la centrale photovoltaïque de 4 MW mobilise collectivités, entreprises locales et habitants, qui détiennent 25% du capital via une société citoyenne.
Transi’sun et Novar ont annoncé un accord de partenariat pour le co-développement d’un portefeuille comprenant 77 MW de projets en cours d’études d’impact et 50 MW en développement, principalement en pâturage bovin et grandes cultures céréalières.
Piloté par son nouvel actionnaire, Axian Energy, au côté d’InfraCo Africa (PIDG) et d’Africa Via, le projet devrait être mis en service en janvier 2026 sous un modèle BOOT (Build-Own-Operate-Transfer) impliquant le financement, l’exploitation puis le transfert de la centrale à l’État ivoirien au terme d’une concession prévue pour 25 ans.
La volatilité croissante des prix et l’augmentation des tarifs négatifs sur les marchés obligent les prêteurs et les développeurs à réévaluer leurs structures de risque et de revenus vers une recherche de flexibilité des actifs et le développement de modèles d’affaires pérennes pour le stockage, y compris en co-localisation.
À la conférence Aurora Energy Finance, prêteurs, institutionnels et analystes ont mis sur la tables les enjeux du financement des énergies renouvelables eu Europe dans un contexte de volatilité des prix, de recul américain sous Trump, de relance du gaz naturel en Europe. S’ouvre une séquence dans laquelle l’accès aux fonds propres devient plus difficile et où les projets solaires doivent évoluer pour s’adapter aux nouvelles approches, plus conservatrices, des financeurs.
Le groupe émirati Ignite a mis la main sur Engie Energy Access qui fournit des mini-réseaux solaires et des solutions de paiements numériques associés. La nouvelle entité devient la plus grande du continent de ce type avec 15 millions d’utilisateurs dans 12 pays avec l’objectif d’atteindre les 100 millions d’ici 2030.
La conjoncture force la filière solaire à revoir son positionnement : elle doit passer d’un rôle de développeur à celui de producteur d’énergie. Un virage encore à concrétiser, mais jugé essentiel par la profession pour replacer la valeur, plus que le coût (et le fameux LCOE) au cœur du modèle. Une évolution qui suppose de maîtriser le développement du stockage, de coopérer avec les gestionnaires de réseau et de s’ancrer dans la logique du circuit court « plutôt que du tarif d’achat pour sortir des actifs », surtout avec les municipales en ligne de mire pour 2026.
La filière solaire s’est retrouvée à Paris pour la huitième édition des Universités de l’autoconsommation d’Enerplan pour échanger sur les perspectives issues de sa maturité et les enjeux liés au contexte actuel. Derrière les incertitudes réglementaires, un message s’impose : le photovoltaïque est un pilier de l’énergie en circuit court et doit s’adapter en circonstance.
Dans cette troisième et dernière tribune de la série, Sarah Mehiyddine et Gabriel Kasmi s’appuient sur une base de données inédite, combinant informations techniques de RTE et indicateurs socio-économiques, pour analyser comment les politiques publiques, les évolutions tarifaires et les dynamiques sociales transforment les modèles de rentabilité et façonnent le déploiement territorial du photovoltaïque en autoconsommation.
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