Alors que la majorité des installations de production d’énergie renouvelable sont désormais sous complément de rémunération, la Commission de régulation de l’énergie dresse un bilan, dix ans après la mise en place du dispositif. L’instance fournit également neuf recommandations pour exploiter au mieux les leviers dont disposent les installations soutenues, tout en limitant l’impact sur le budget de l’État.
La proposition de loi portant programmation nationale pour l’énergie et le climat pour les années 2025 à 2035 (dite « Gremillet ») a été adoptée au Sénat, avec un texte resserré sur les enjeux programmatiques et expurgé d’une douzaine d’articles. Les écologistes regrettent l’absence d’objectifs pour les renouvelables.
Alors que le projet de loi Grémillet entre aujourd’hui en deuxième lecture au Sénat, les coûts de développement des énergies renouvelables font l’objet de nombreux fantasmes. Ils s’élèveraient, selon leurs détracteurs, à 300 milliards d’euros sur dix ans. Un chiffre largement surestimé qui mélange ensemble différents éléments. pv magazine France a refait les comptes.
La société d’économie mixte, dont la création a été validée par le conseil métropolitain, aura pour mission d’étudier la faisabilité de projets et de gérer des portefeuilles de projets de production d’énergie. Le potentiel annuel de production d’électricité renouvelable à l’échelle territoriale est évalué à 350 GWh.
Lors de l’examen de la proposition de loi de programmation énergétique (dite Grémillet), la Commission des affaires économiques du Sénat a adopté en deuxième lecture le texte et supprimé les objectifs de développement de l’éolien et du solaire. Il sera examiné en séance publique à compter du mardi 8 juillet 2025.
Nouveaux développements dans le bras de fer autour de la panne électrique. Pointé du doigt par un rapport gouvernemental, le gestionnaire de réseau Red Eléctrica de España (REE) se défend et met de son côté en cause la centrale photovoltaïque Núñez de Balboa. Iberdrola, qui en est propriétaire, dénonce à l’inverse la gestion « téméraire et négligente » de REE.
A 377 voix contre et 142 voix pour, l’Assemblée nationale a rejeté la proposition de loi portant programmation nationale pour l’énergie et le climat pour les années 2025 à 2035. Celle-ci prévoyait notamment un moratoire sur le développement des énergies éolienne et photovoltaïque et la relance du nucléaire. Les représentants de la filière des renouvelables se disent soulagés mais restent vigilants sur l’avenir énergétique de la France.
Vendredi 20 juin, le développeur et producteur Q Energy a inauguré avec ses partenaires une centrale flottante d’une capacité de 74,3 MWc, qui valorise d’anciens bassins de gravières inondés. pv magazine France a eu la possibilité de visiter le site et de faire un zoom sur la technologie et les innovations développées pour ce projet hors norme.
Un amendement approuvé par les voix de droite et d’extrême droite à l’Assemblée nationale prévoit un moratoire sur le solaire et l’éolien en France. Avant le vote solennel qui aura lieu mardi 24 juin, syndicats et classe politique appellent à un sursaut et demandent aux députés de ne pas voter la loi.
Moratoire sur l’éolien et le solaire, tentative d’exclusion des renouvelables de la définition des énergies décarbonées… Le texte de programmation énergétique, sévèrement amendé, sera solennellement voté mardi prochain à l’Assemblée nationale. Sans certitude sur son avenir, le gouvernement ayant déjà indiqué qu’il publierait la PPE par décret avant la fin de l’été, soit antérieurement à l’adoption définitive de la loi.