Emerton, société de conseil en stratégie, a analysé la structuration des chaînes mondiales d’approvisionnement en hydrogène en Europe, en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. A la différence de l’Allemagne, les pouvoirs publics français portent encore trop peu de partenariats d’importation pour s’assurer de l’hydrogène vert à prix compétitif, comme l’expliquent Sébastien Zimmer et Haithem Choukatli, spécialistes de l’énergie au sein d’Emerton.
Comme en témoigne l’actualisation du Plan national intégré énergie-climat (PNIEC) récemment transmise à Bruxelles, la France préfère, une nouvelle fois, miser sur le nucléaire plutôt que sur les énergies renouvelables pour atteindre ses objectifs de décarbonation.
Les nouvelles dispositions visent à réduire les surcapacités du marché tout en sélectionnant les technologies et les produits les plus efficaces.
L’accent de la SEM-Energie-92 sera mis sur le solaire et le verdissement des réseaux de chaleur urbains par la géothermie. Selon le département, le potentiel photovoltaïque des grandes toitures et parkings de plus de 1 500 m2 serait de l’ordre de 1,1 TWh/an.
Si le Maroc se rêve en fournisseur de l’Europe d’énergie solaire et d’hydrogène vert, il veut aussi constituer une base de fabricants exportateurs de matériels dans le secteur des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique. Pour cela, les candidats à l’export sont accompagnés par « Export Morocco Now », un nouveau programme pour les soutenir dans leur recherche de donneurs d’ordre à l’international.
La loi industrie zéro émission nette (NZIA) est entrée en vigueur la semaine dernière, laissant aux Etats le soin d’établir des critères hors prix dans les marchés publics et les enchères. En France, le projet de qualification Induscore vise à valoriser les panneaux photovoltaïques européens, mais la filière n’a pas trouvé de consensus sur certains points, dont l’intégration du verre solaire dans les étapes de fabrication tracées et les modalités d’attribution de la notation.
Le ministère de l’Economie et des finances a publié l’arrêté du 5 juillet 2024 relatif au développement de l’agrivoltaïsme et aux conditions d’implantation des installations photovoltaïques sur terrains agricoles, naturels ou forestiers. Très attendu, le texte précise notamment les modalités de calcul des rendements et du revenu agricole ou encore le montant forfaitaire des garanties financières.
Les décrets qualifiant les projets industriels de Carbon et d’Holosolis de projets d’intérêt national majeur (PNIM) ont été publiés au Journal Officiel le 5 juillet dernier. Ils bénéficieront ainsi d’une procédure dérogatoire contrôlée par l’Etat (notamment dans les dérogations destruction espèces protégées et pour les autorisations d’urbanisme) et seront priorisés pour des instructions administratives.
La concurrence de produits neufs asiatiques et l’arrivée de « grands acteurs lucratifs » sur certains segments à forte valeur ajoutée du réemploi mettent en difficulté les usines de reconditionnements solidaires qui traitent notamment les déchets solaires. Le réseau français Envie appelle les futurs élus à remettre cette question au gout du jour, d’autant que la gestion écologique des déchets est payée par les consommateurs à travers l’éco-participation.
La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a demandé à Enedis de mettre à jour le régime des heures pleines/heures creuses pour mieux s’adapter aux heures de pic de production solaire en journée. Prévue pour 2025, la réforme pourrait changer les habitudes de consommation des particuliers et des professionnels, mais aussi des propriétaires de centrales solaires.
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