La conjoncture force la filière solaire à revoir son positionnement : elle doit passer d’un rôle de développeur à celui de producteur d’énergie. Un virage encore à concrétiser, mais jugé essentiel par la profession pour replacer la valeur, plus que le coût (et le fameux LCOE) au cœur du modèle. Une évolution qui suppose de maîtriser le développement du stockage, de coopérer avec les gestionnaires de réseau et de s’ancrer dans la logique du circuit court « plutôt que du tarif d’achat pour sortir des actifs », surtout avec les municipales en ligne de mire pour 2026.
La filière solaire s’est retrouvée à Paris pour la huitième édition des Universités de l’autoconsommation d’Enerplan pour échanger sur les perspectives issues de sa maturité et les enjeux liés au contexte actuel. Derrière les incertitudes réglementaires, un message s’impose : le photovoltaïque est un pilier de l’énergie en circuit court et doit s’adapter en circonstance.
Dans cette troisième et dernière tribune de la série, Sarah Mehiyddine et Gabriel Kasmi s’appuient sur une base de données inédite, combinant informations techniques de RTE et indicateurs socio-économiques, pour analyser comment les politiques publiques, les évolutions tarifaires et les dynamiques sociales transforment les modèles de rentabilité et façonnent le déploiement territorial du photovoltaïque en autoconsommation.
Au Forum mondial Bloomberg Philanthropies de New York, 17 pays africains ont officiellement adopté leurs pactes nationaux pour l’énergie dans le cadre de la Mission 300. Ces pactes nationaux misent sur réformes et investissements privés pour accélérer l’électrification.
Portée de 35,8 MWc (17,9 MWc à Maroua et 17,9 MWc à Guider) à 64,4 MWc et 38,2 MWh de stockage, l’extension financée par Release by Scatec et la société nationale d’électricité ENEO vise à injecter 62,8 GWh d’électricité renouvelable supplémentaire dès 2026 dans le nord du Cameroun.
Un récent papier d’analyse du cabinet Enerdata a établi que, même en ne sélectionnant que des projets permettant un coût de l’électricité inférieur à 0,15 €/kWh et en adoptant une approche très conservatrice, plus de 125 TWh pourraient être produits sur les toits français d’ici 2050, contre 14 TWh aujourd’hui, avec les quelques 13,5 GW de pv en toiture installés en 2024.
En test chez des utilisateurs depuis cet été, le dispositif s’installe directement dans le tableau électrique afin de piloter le chauffe-électrique pour optimiser l’autoconsommation solaire en journée.
Dans le cadre d’une thèse réalisée pour RTE, Gabriel Kasmi, chercheur postdoctoral aux Mines Paris – PSL a évalué la fiabilité des méthodes utilisées par le gestionnaire pour estimer le parc solaire décentralisé existant. La recherche a mené au déploiement d’autres outils, permettant de produire une cartographie hexagonale basée sur ce qui est devenue la plus grande base de données mondiale de systèmes PV avec le niveau de détail obtenu.
Agissant via leurs fonds d’investissement respectifs (TiLT Capital Partners et SWEN Capital Partners), les groupes français prennent une participation de 38 % dans l’entreprise andalouse pour soutenir son développement en Europe, en Amérique et en Asie où elle officie déjà sur toute la chaîne de valeur des projets photovoltaïques.
Le réseau coopératif d’énergies renouvelables entend financer la croissance de la production des actifs détenus par les 13 coopératives locales réparties dans la France hexagonale et soutenir le développement des contrats PPA.
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