Au Forum mondial Bloomberg Philanthropies de New York, 17 pays africains ont officiellement adopté leurs pactes nationaux pour l’énergie dans le cadre de la Mission 300. Ces pactes nationaux misent sur réformes et investissements privés pour accélérer l’électrification.
Le premier ministre a démenti dans la presse l’existence d’un projet de moratoire sur les énergies renouvelables terrestres. Le Syndicat des énergies renouvelables se dit soulagé mais reste vigilant.
Alors que l’Assemblée nationale avait rejeté en juin une proposition de loi limitant le développement des énergies renouvelables, un moratoire sur le solaire et l’éolien terrestre pourrait tout de même revenir par la voie réglementaire. La filière réagit avec inquiétude et lassitude.
Un rapport de SolarPower Europe estime que les modules solaires fabriqués dans l’UE coûtent 0,103 €/Wc de plus que les importations chinoises, mais des politiques ciblées, en plus du NZIA, pourraient combler cet écart et à aider à atteindre l’objectif de 30 GW de capacité de production annuelle dans l’UE d’ici 2030.
Le gouvernement néerlandais déclare que la production à grande échelle de panneaux solaires n’est plus viable, mettant fin aux incitations SolarNL pour les produits intégrés aux bâtiments et aux véhicules, les modules à hétérojonction, et les panneaux en tandem pérovskite-silicium.
Le Rassemblement national a déposé une proposition de loi « visant à freiner la croissance du photovoltaïque », en s’attaquant cette fois à la solarisation des parkings et des bâtiments. Avec un objectif : continuer à stigmatiser la production d’énergies renouvelables et occuper le débat, alors que la France est actuellement en pleine rédaction de sa future feuille de route énergétique.
Le nouveau premier ministre Sébastien Lecornu connaît bien les dossiers énergétiques pour avoir été secrétaire d’État à l’hôtel de Roquelaure. Les acteurs du photovoltaïque espèrent retrouver avec sa nomination un peu de sérénité et de visibilité. Ils appellent à une publication rapide de la Programmation pluriannuelle de l’énergie.
Les critères permettant de bénéficier de la TVA à taux réduit ont été publiés et s’appuient majoritairement sur le bilan carbone des panneaux et leur teneur en argent, plomb et cadmium, ainsi qu’à l’ajout d’un système de pilotage. En revanche, l’obligation de recourir à un installateur qualifié RGE n’a pas été retenue. Si l’arrêté vise à encourager l’utilisation de modules “Made in France”, pour la filière, il rate sa cible et ne permettra pas de baisser durablement le prix des installations photovoltaïques pour les particuliers.
Les représentants de la filière du photovoltaïque regrettent de ne pas avoir obtenu gain de cause sur l’ajout du pilotage ou du stockage comme critère pour bénéficier de la TVA à taux réduit. L’obligation de faire appel à un installateur RGE est également incertaine. Le texte définitif devrait être publié prochainement au Journal Officiel.
Le secteur du photovoltaïque redoute les effets contre-productifs du décret s’il venait à être adopté en l’état, en raison des critères techniques trop restrictifs et de l’absence de prise en compte du stockage et du pilotage. Le texte sera examiné le 4 septembre par le Conseil supérieur de l’énergie.
This website uses cookies to anonymously count visitor numbers. To find out more, please see our Data Protection Policy.
The cookie settings on this website are set to "allow cookies" to give you the best browsing experience possible. If you continue to use this website without changing your cookie settings or you click "Accept" below then you are consenting to this.