Le second mandat de Donald Trump a mis en place des obstacles à l’investissement dans les énergies propres, mais les analystes des énergies renouvelables espèrent que la technologie et ses avantages économiques finiront par l’emporter.
« France Nature Environnement » et « Humanité et Biodiversité » s’étonnent que le dossier PPE3 ait été mis en consultation le 7 mars 2025 sans qu’aucune réponse ne soit apporté aux deux lacunes majeures soulevées par le Conseil National de la Transition Écologique (CNTE) et le Conseil Supérieur de l’Énergie (CSE).
Alors que l’administration de Donald Trump envisage de vastes réductions des financements, y compris sur l’Inflation Reduction Act (IRA), de plus en plus de députés républicains se prononcent ouvertement en faveur du maintien des crédits d’impôts pour les projets d’énergies renouvelables, arguant leur impact positif sur les investissements et la création d’emplois.
L’annonce des six nouveaux projets d’hydrogène vert dans les régions du sud du Maroc, portés par cinq investisseurs nationaux et internationaux, représente un investissement de près de 30 milliards d’euros.
Dans la version diffusée de mars 2025, les objectifs pour le photovoltaïque sont revus à la baisse : ils sont passés pour 2035 de « 75 à 100 GW » à « 65 à 90 GW ». Pour 2030, l’ambition serait de 54 GW pour 2030, soit la fourchette basse soumise à consultation fin 2024 (54 à 60 GW).
Si elle considère que les principales mesures prévues dans les projets d’arrêté vont dans le sens de la maitrise des dépenses sans bloquer le déploiement la filière, la Commission de régulation de l’énergie recommande toutefois de les aménager sur certains points, notamment pour éviter les à-coups et les modifications rétroactives.
Le CSE a adopté par 45 voix contre 2 un avis critique du projet de révision brutale du S21. A ce stade, l’instance consultative souhaite que des ajustements soient apportés au projet d’arrêté, comme la suppression de la dégressivité sur le tarif du 100-500 kWc et le report de la baisse de la prime et du tarif de surplus sur les installations de moins de 9 kWc jusqu’au moment où le taux de TVA à 5,5 % entrera en vigueur en octobre.
Entre l’application de la TVA réduite et la baisse rétroactive des subventions solaires, un délai de huit mois risque de mettre à mal le secteur de la petite centrale en autoconsommation. Le GPPEP, qui défend ces producteurs particuliers, alerte sur les risques pour les ménages souhaitant s’équiper, mais aussi pour ceux déjà installés, qui pourraient se retrouver sans interlocuteur pour l’entretien ou la réparation de leur installation. Entretien avec Joël Mercy, président de l’association.
Le gouvernement préparerait une nouvelle version de l’arrêté, intégrant certaines propositions apportées par Enerplan et le Syndicat des énergies renouvelables (SER) comme base de compromis, à commencer par une accélération de la mise en place de l’appel d’offres simplifié et un gel du tarif à 95 €/MWh pour le segment >100 kWc jusqu’au basculement en OA simplifié.
Cuba vient d’inaugurer le premier parc photovoltaïque (21,8 MW) de son plan solaire qui vise à déployer 1000 MW de solaire d’ici fin 2025 et d’atteindre 2000 MW de capacité à terme pour sécuriser son approvisionnement énergétique qui dépend notamment du thermique fossile aujourd’hui. Le pays compte déjà 260 MW de puissance solaire installée.
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