Le Président de la République confirme la volonté de l’État de développer l’éolien en mer en assurant un rythme annuel d’un gigawatt de projets attribués d’ici 2024

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A l’occasion des Assises de l’économie de la mer, à Montpellier, le Président de la République, Emmanuel MACRON, a déclaré « confirmer que le mouvement [enclenché avec le lancement du parc éolien de Saint-Nazaire] va se poursuivre. D’ici 2024, l’Etat attribuera ainsi chaque année 1 GW de puissance supplémentaire soit l’équivalent d’un à deux parcs éoliens chaque année ».

Le Président de la République a également rappelé « qu’avec plus de 20 000 km de côtes la France possède un des potentiels les plus importants au monde en matière d’éolien en mer » et qu’il est « incompréhensible, qu’elle ne soit pas en pointe dans ce domaine. » Il a déclaré qu’il était par conséquent « urgent de mettre fin à des années de procédures administratives trop lentes, d’hésitations, de renoncement parfois d’embourbements ».

Alors que la filière française de l’éolien en mer a désormais apporté la preuve de sa très grande compétitivité suite à l’attribution de l’appel d’offres de Dunkerque, que les premiers contrats industriels d’envergure sont engagés et que les investissements portuaires se concrétisent, les entreprises réunies au sein du SER se réjouissent des annonces du Président de la République. Ces dernières devront être intégrées à la Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE) dans le projet de décret révisé qui doit être présenté dans les prochaines semaines.

Cette révision à la hausse de l’ambition de la PPE pour l’éolien en mer, intégrant l’attribution de 1 000 MW chaque année entre 2020 et 2024, constitue une priorité absolue pour l’ensemble des acteurs de la filière, y compris les Régions littorales. En effet, à la clé se trouvent la pérennisation des 15 000 emplois qui seront associés à la concrétisation des premiers projets d’éolien en mer posé engagés en 2012 et 2014, ainsi que l’intégration de la filière française au développement significatif de ce marché dans les années à venir et le maintien d’une position d’avant-garde mondiale sur le segment de l’éolien en mer flottant.

« Cette confirmation ce matin, par le Président de la République lui-même, constitue une très bonne nouvelle pour l’ensemble des acteurs de la filière éolienne en mer et pour ses territoires d’accueil appelés à jouer un rôle de tout premier plan dans le mix énergétique français. » déclare Jean-Louis BAL, Président du SER.