Résultats des appels d’offres solaires et éoliens : les filières françaises au rendez-vous de la compétitivité pour la transition énergétique

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Les 99 projets solaires et éoliens retenus par le MTE démontrent, dans un contexte de crise sanitaire inédit, la résilience et le dynamisme des filières industrielles françaises que permet un cadre réglementaire et financier stable.

D’une part, les projets présentés, dépassant les volumes offerts, reflètent la mobilisation industrielle que génèrent les mécanismes de soutien public et permettront à terme de produire près d’1 TWh d’électricité décarbonée par an, soit l’équivalent de la consommation d’environ 190 000 foyers.

D’autre part, les niveaux de prix moyens atteints à l’occasion de ces appels d’offres confirment très nettement la compétitivité croissante des énergies renouvelables en France. En effet :

  • Avec un tarif moyen de 57,4€/MWh, en baisse de 7,4% par rapport à la session précédente, les 45 projets photovoltaïques au sol retenus (pour un total de 332 MW) atteignent un record de prix depuis le début de la compétition en 2017 ;
  • L’éolien terrestre franchit un cap symbolique important avec un tarif moyen – là aussi un record en France – de 59,7 MWh, en baisse de 4 %, pour les 23 projets attribués pour un total de 258 MW (sur 250 MW appelés) ;
  • La prime moyenne versée sur l’ensemble des 31 projets photovoltaïques en autoconsommation, en baisse de 14 %, s’établit à 13,8€/MWh, soit le 2ème niveau le plus bas depuis la 1ère session en 2017.
« Les résultats de ces appels d’offres solaire photovoltaïque et éolien constituent un encouragement majeur pour les pouvoirs publics comme pour la filière des énergies renouvelables, car ils confirment que la France est aujourd’hui capable de mener la transition énergétique et de lutter contre le dérèglement climatique sur la base de technologies renouvelables extrêmement compétitives.
La clé de cette dynamique, ce sont les dispositifs de soutien, qui ont permis de lancer ces filières il y a plusieurs années et ont conduit aujourd’hui à des conditions de financement favorables. Démonstration est faite de l’efficacité de ce modèle, et donc de la nécessité de le maintenir dans la durée. Tout signal remettant en cause cette dynamique aurait des conséquences très néfastes pour la transition énergétique », déclare Jean-Louis Bal, président du SER.