Des développeurs solaires lot-et-garonnais, soutenus par des parlementaires et des organisations professionnelles, demandent la mise en œuvre immédiate des mesures exceptionnelles dans l’attente du nouveau S3REnR, afin de débloquer les projets basse tension. Sans action rapide, ils estiment que des centaines d’emplois et des dizaines d’exploitations agricoles seront fragilisés, « avec des conséquences sociales et économiques lourdes ».
Si les aides pour les petites installations ≤ 9 kWc restent stables, celles concernant les systèmes photovoltaïques de puissances supérieures connaissent un recul de 15 à 16 %, que ce soit en vente du surplus ou en vente totale. Certaines primes à l’autoconsommation sont aussi en recul.
Cette nouvelle mesure, appelée composante annuelle d’injection-soutirage, s’appliquera aux capacités de stockage raccordées en moyenne et haute tension. Elle vise à favoriser l’intégration de plus de solaire et d’autres énergies renouvelables en couplage avec des installations de stockage.
Le nouveau cahier des charges de l’appel d’offres pour les centrales sur bâtiments ou ombrières entre 100 et 500 kWc a été mis en ligne par la CRE. Le dépôt des candidatures pour la première période est prévu du 22 septembre 2025 au 2 octobre 2025. Le volume appelé s’élève à 192 MWc, marquant une baisse significative du développement par rapport au rythme observé jusqu’à présent.
Alors que la majorité des installations de production d’énergie renouvelable sont désormais sous complément de rémunération, la Commission de régulation de l’énergie dresse un bilan, dix ans après la mise en place du dispositif. L’instance fournit également neuf recommandations pour exploiter au mieux les leviers dont disposent les installations soutenues, tout en limitant l’impact sur le budget de l’État.
Instauré par la loi Énergie-Climat du 8 novembre 2019, le dispositif dit « bac à sable réglementaire » permet d’accorder des dérogations aux conditions d’accès et à l’utilisation des réseaux et installations pour déployer à titre expérimental des technologies ou des services innovants. Acciona, Elax Energie, EDF, Amarenco… l’organisme de régulation fait le point sur les projets en cours.
Le panel étudié représente une puissance installée photovoltaïque de 1,9 GW pour 2,4 TWh/an, sachant que les appels d’offres publics ont visé 12 GW de nouvelles capacités renouvelables entre 2019 et 2023. La CRE formule des recommandations pour développer les PPA en France et « permettre à la production d’électricité renouvelable de se développer, au moins partiellement, sans soutien de l’Etat ».
Dans le secteur résidentiel inférieur à 9 kWc, le tarif d’achat du surplus d’électricité passe de 12,69 ct€/kWh à 4 ct€/kWh, l’objectif étant d’encourager les particuliers à autoconsommer au maximum. Sur le segment supérieur à 100 kWc, le tarif passe de 10,23 c€/kWh à 9,5 ct€/kWh. Le 9-100 kWc est le moins impacté avec un tarif inchangé jusqu’au 30 juin à 7,61 ct€/kWh.
La CRE lance une consultation publique sur l’adaptation des contrats de complément de rémunération au marché électrique spot en pas de 15 minutes – et notamment sur la prime de déconnection en cas de prix négatifs. Les parties intéressées peuvent soumettre leur contribution jusqu’au 9 avril 2025.
Si elle considère que les principales mesures prévues dans les projets d’arrêté vont dans le sens de la maitrise des dépenses sans bloquer le déploiement la filière, la Commission de régulation de l’énergie recommande toutefois de les aménager sur certains points, notamment pour éviter les à-coups et les modifications rétroactives.
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