Au Portugal, les projets de PV à grande échelle prolifèrent

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D’après pv magazine international.

D’après l’analyse de Aurora Energy Research, qui se fonde sur les données de la Direction générale de l’énergie et de la géologie (DGEG) du pays, le Portugal compte au total 4,3 GW de projets solaires ayant reçu une autorisation de raccordement au réseau.

Au Portugal, l’obtention d’une autorisation de raccordement au réseau représente la première des trois étapes que comporte le processus d’octroi des licences pour tout nouveau projet solaire. L’étape suivante consiste à déposer une demande pour une licence de production. Une fois cette dernière obtenue, reste l’étape finale, la licence d’exploitation. « La base de données de la DGEG pour les licences de production compte 240 projets, dont 72 % de solaire », a précisé Inês Gaspar, analyste sénior chez Aurora Energy Research, à pv magazine.

Les données indiquent en outre qu’environ 1,2 GW de projets solaires ont déposé une demande de licence de production au cours des sept premiers mois de 2022. Pour toute l’année 2021, ce chiffre dépassait à peine 0,9 GW. Selon l’analyse croisée de cette base de données et des résultats des ventes aux enchères réalisée par Aurora, la capacité de solaire octroyée lors des ventes aux enchères représente environ 33 % des projets ayant une licence de production. Les projets restants sont essentiellement des programmes sans subventions, dont quelques-uns relèvent du régime de l’autoconsommation.

« La plupart des projets ayant remporté des enchères en 2019 ont déjà déposé leur demande de licence de production. Seuls six manquent à l’appel, représentant 446 MW, a déclaré Inês Gaspar. Toutefois, un projet seulement des ventes aux enchères de 2020 a déjà déposé une demande de licence, étant donné que le réseau ne sera prêt à les accueillir qu’en juin 2024. »

À la suite d’un décret de loi paru en janvier, la DGEG a commencé à publier les données concernant toutes les demandes de licence de production déposées pour des projets de production d’électricité supérieurs à 1 MW, ce qui, d’après Inês Gaspar, apporte davantage de transparence au processus d’octroi des licences.

Après avoir obtenu une licence de production, un projet doit subir une batterie de tests afin de recevoir la licence d’exploitation, indispensable pour démarrer l’exploitation commerciale. Selon l’analyse d’Aurora, entre 2016 et 2018, les projets ont obtenu une licence d’exploitation en moyenne 2,9 ans après la licence de production. Ce délai est descendu à deux ans entre 2019 et 2020.

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