L’Allemagne promet 4 milliards d’euros de financement pour l’hydrogène vert en Afrique

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Le gouvernement allemand s’est engagé à investir quatre milliards d’euros dans l’énergie verte en Afrique d’ici à 2030. Le chancelier Olaf Scholz a fait cette annonce lors du Sommet « Compact with Africa » qui était organisé le mois dernier à Berlin dans le cadre du G20. Pour rappel, l’initiative a été lancée en 2017 par l’Allemagne pour faciliter et optimiser les les investissements du secteur privé dans les infrastructures en Afrique.

Dans un contexte de transition énergétique à l’échelle mondiale, les infrastructures de production d’électricité verte devraient prendre de plus en plus d’importance dans les financements internationaux sur le continent. L’hydrogène vert est notamment envisagé en Europe pour remplacer une partie des combustibles fossiles. Or, la production de l’hydrogène vert présente une emprunte géographique importante et souvent bloquante en Europe.

« Produisez de l’hydrogène vert, et vous pourrez compter sur nous comme acheteurs », a promis le chancelier allemand aux dirigeants africains lors du Sommet de Berlin du 21 novembre dernier qui réunissait alors 13 pays dont le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la République démocratique du Congo, l’Égypte, l’Éthiopie, le Ghana, la Guinée, le Maroc, le Rwanda, le Sénégal, le Togo et la Tunisie. Olaf Scholz a recommandé que la première étape de la transformation se fasse sur place afin de soutenir un minimum de retombées économiques locales.

De son côté, le président de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina a souligné l’importance du développement du secteur privé en Afrique. « La Banque africaine de développement demeure pleinement engagée dans la réussite de cette initiative, en particulier à travers l’accent mis sur la promotion du développement du secteur privé en Afrique », a-t-il expliqué lors d’une conférence de presse.

Pour lui, trois mesures doivent être mises en place pour soutenir un investissement efficace et fiable : le développement de projets verts d’ampleur en Afrique, le fléchage de l’investissement privé vers des initiatives durables et l’atténuation des risques notamment par la coopération dans le cadre de stratégies d’investissement inter-continent. Il cite par exemple l’Africa Investment Forum (AIF), lancé il y a cinq ans pour réunir des promoteurs de projets et des investisseurs privés et publics.

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