Les IPP Q Energy et Velto Renewables ont inauguré la centrale solaire de Milhat à Lafitte-Vigordane (31). Composé de plus de 15 800 panneaux, pour une puissance de 9,2 MWc, le projet racheté par Velto Renewables est localisé sur une ancienne carrière remise en état agricole en 2015, date à laquelle le site est devenu une prairie pâturée par des ovins. En 2018, Q Energy a identifié le site comme intéressant pour le développement d’un parc solaire et a lancé les premières discussions avec la commune et le propriétaire-exploitant.
Comme convenu avec les acteurs du territoire dès les prémices du projet, la société s’est ensuite attaché à développer un projet qui bénéficie à l‘activité agricole déjà installée sur le site. La poursuite de l’activité d’élevage a été garantie et contractualisée dans le cadre d’une convention de pâturage et un objectif d’augmentation de la taille du cheptel a moyen-terme a été défini avec l’éleveur. « Au-delà de l’ombre procurée par les panneaux influant sur le bien-être animal et la pousse des végétaux, le site bénéficiera d’un semis de prairie tous les cinq ans afin de conserver des qualités nutritives optimales pour les ovins. La zone d’implantation profitera également d’un suivi agricole réalisé par un expert indépendant pendant les premières années suivant la mise en service », explique Véronique Sauzay, responsable régionale solaire chez Q Energy.
Le développement et la construction du parc de Milhat se sont donc étalés sur une période de sept ans, une durée assez longue pour une centrale photovoltaïque. Si le projet n’a pas connu d’opposition locale, celui-ci a dû affronter les chocs causés par les crises du Covid et de la guerre en Ukraine. Lauréat d’un appel d’offre de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) en 2022 avec un tarif historiquement bas, le développement du projet a souffert de la hausse parallèle des coûts des matières premières liée aux bouleversements des chaînes d’approvisionnement engendrés par ces événements internationaux.
« Ce parc doit sa concrétisation à la mobilisation sans faille du territoire et de ses élus en faveur des énergies renouvelables couplée à la qualité du travail de nos équipes qui a permis d’obtenir un nouveau tarif sur l’appel d’offre de la CRE de mars 2024 », poursuit Véronique Sauzay. L’administration avait en effet permis à certains projets ayant obtenu leur tarif pendant cette période de crises à candidater sur un nouvel appel d’offre afin de ne pas condamner des projets renouvelables pertinents en raison de ces facteurs externes.
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