Mise en service par EDF Energies Nouvelles il y a treize ans sur une ancienne base aérienne de l’Otan, la centrale solaire au sol de Crucey-Villages, près de Dreux (Eure-et-Loir), couvre une surface d’environ 250 hectares, dont 130 dédiés aux panneaux photovoltaïques.
D’une puissance installée de 60 MWc, elle est équipée de 741 150 modules First Solar à couches minces. Produisant 51,6 GWh par an, la centrale est en mesure d’alimenter en électricité et en chauffage l’équivalent d’une ville de 28 000 habitants.
EDF Energies Nouvelles a investi plus de 200 millions d’euros dans ce projet, sachant que l’énergéticien paie une redevance de 20 millions d’euros au département d’Eure-et-Loir, qui lui loue le terrain.
Gestion écologique du site
D’importants travaux de dépollution ont été menés sur le site, avec la destruction de 80 bâtiments. 40 cuves à hydrocarbures et un pipeline de quatre kilomètres ont été démantelés et dépollués. De plus, 2 500 tonnes de déchets amiantés, 2 000 m³ de liquides et 600 tonnes de terres dégradées ont été évacuées vers des centres agréés pour être traités.
Lors de la construction de la centrale, un plan de gestion écologique du site a été établi, prévoyant la gestion différenciée du couvert végétal (fauches tardives) et l’interdiction de tout engrais ou pesticide chimique pour protéger les espèces naturelles présentes.
D’autre part, EDF Energies nouvelles s’est engagé, à l’époque, à assurer un suivi environnemental de la faune et de la flore est pendant toute la durée d’exploitation de la centrale, ainsi qu’un contrôle de la nappe phréatique.
Souhaitant favoriser le maintien d’un élevage ovin existant sur le site, EDF Energies Nouvelles a construit un hangar agricole de 1 760 m2 pour l’usage de l’éleveur. Ce dernier a depuis un accès à un forage pour l’eau, dont l’entretien sera assuré par le gestionnaire de la centrale.
À l’issue de son exploitation, la centrale pourra potentiellement être entièrement démantelée et la collectivité retrouver l’usage de ses terrains.
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