Le gouvernement algérien a présenté son projet de loi de finances (PLF) pour l’année 2026, qui comprend, selon le think tank Green Energy Cluster Algeria, plusieurs mesures favorables au développement des énergies renouvelables. « Deux articles (n°127 et 128) auront un impact direct sur l’industrie à travers la réduction des droits de douane sur les composants des panneaux solaires photovoltaïques et l’exonération des électrolyseurs, tandis que deux autres (n°99 et 126) visent à stimuler le marché des EnR via un crédit d’impôt plafonné à 5 % et une réduction de 50 % des droits de douane sur les chauffe-eau solaires », explique Boukhalfa Yaïci, directeur général du groupement à but non lucratif réunissant entreprises, centres de recherche et universités.
Article 99 – Les dépenses engagées par les entreprises dans le cadre d’investissements liés au développement de l’hydrogène vert, aux opérations de boisement et de reboisement, ainsi qu’aux projets de production et de valorisation des énergies renouvelables, sont déductibles du résultat imposable. Toutefois, le montant total de ces déductions ne peut excéder 5 % du bénéfice imposable de l’exercice concerné.
Article 126 – Les importations de chauffe-eau solaires à usage domestique sont désormais soumises à un taux de droit de douane réduit à 15 %, contre 30 % actuellement. L’objectif est d’équiper plus de 100 000 foyers d’ici à 2035, ce qui permettrait de réduire la consommation cumulée de gaz naturel des ménages d’environ 135 millions de m³, soit l’équivalent de 5 milliards de dinars (34 millions d’euros) sur la période considérée, selon les prix internationaux du gaz. Cette baisse de fiscalité vise à rendre ces équipements plus abordables et à accélérer leur adoption par les ménages.
Article 127 – Les électrolyseurs destinés à la production d’hydrogène sont désormais exonérés de droits de douane, une mesure clé pour soutenir la filière émergente de l’hydrogène vert.
Article 128 – Les importations de produits destinés à la fabrication de panneaux solaires photovoltaïques (cellules non assemblées, boîtes de jonction, cadres en aluminium, rubans de soudure, verre solaire, EVA, etc.) bénéficient d’un taux de droit de douane réduit à 5 %.
Face à la forte concurrence internationale, notamment celle des panneaux importés, cette mesure vise à alléger la charge fiscale pesant sur les intrants industriels et à renforcer la compétitivité locale. En parallèle, le gouvernement souhaite favoriser l’émergence d’un tissu industriel national, capable de répondre à la demande intérieure croissante tout en soutenant les ambitions de l’Algérie dans le domaine des énergies renouvelables.
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