À la suite d’une délibération favorable du conseil municipal de La Couvertoirade (12) datant de 2017, le groupe Valorem a reçu l’autorisation de construire une centrale solaire photovoltaïque au sol sur un terrain de six hectares, jusqu’alors inexploité, appartenant à la commune.
« Confié à Valrea, filiale construction du groupe Valorem, le chantier a ouvert en septembre dernier. Après le battage de pieux, le montage de la structure et des modules est en cours. Le raccordement HTA est attendu en février pour une première injection dans le réseau deux mois plus tard », déclare Sabrina Collet, cheffe de projet chez Valorem, à pv magazine France.
D’une puissance installée de 5 MWc, la centrale au sol – en structure fixe – est composée de 8 112 modules JA Solar de 615Wc, reliés à 15 onduleurs Sungrow SG 350 HX. En injection totale sur le réseau, elle produira, chaque année, environ 7 GWh d’électricité, soit l’équivalent de près de 20 % de la consommation électrique de la communauté de communes Larzac et Vallées.
Quatre personnes en insertion professionnelle
C’est le premier parc solaire de Valorem en Aveyron. Fidèle à ses habitudes, le producteur d’énergie renouvelable applique sur ce chantier des clauses d’insertion à l’emploi. Un dispositif qui offre, à des personnes qui en sont éloignées, l’opportunité de renouer avec le monde du travail, tout en concourant au développement économique local.
Dans ce cadre, Valorem a signé une convention de partenariat avec l’Union départementale des structures d’insertion par l’activité économique de l’Aveyron (UDSIAE 12) pour favoriser l’insertion professionnelle autour des projets de production d’énergie verte sur le territoire aveyronnais. Elle prévoit, sur le chantier de La Couvertoirade, l’embauche de quatre personnes en insertion sur les lots Base vie, Assemblage et Réseaux électriques, pour un total d’environ 500 heures de travail.
Depuis la mise en place de cette démarche chez Valorem, 180 personnes ont été mobilisées sur 29 chantiers de production d’énergies vertes, ce qui représente plus de 39 000 heures de travail. Concrètement, au moins 7 % des heures de travail sont réservées aux personnes en situation de précarité professionnelle : aux demandeurs d’emploi de longue durée, jeunes de moins de 26 ans, allocataires de minima sociaux ou personnes reconnues travailleurs handicapés. L’entreprise ambitionne de porter ce taux à 10 % dans les prochaines années.
« La transition énergétique doit se faire pour et avec les populations locales. Ce dispositif que nous mettons en place depuis 2017 a déjà été une très belle réussite pour l’insertion et le retour à l’emploi dans d’autres territoires. Nous sommes donc très confiants à l’idée de renouveler l’opération en Aveyron. Les clauses d’insertion s’inscrivent naturellement dans notre ADN. Pour nous, c’est un engagement qui prend tout son sens en cette période particulièrement instable sur le plan économique », conclut Jean-Yves Grandidier, président-fondateur de Valorem.
A noter, par ailleurs, que Valorem a déjà collecté 500 000 euros pour son projet photovoltaïque de Poucharramet, en Haute-Garonne. L’entreprise lance une seconde tranche de financement participatif de 500 000 euros supplémentaires, sur un emprunt global pouvant aller jusqu’à 1,5 million d’euros.
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