Des développeurs solaires lot-et-garonnais, soutenus par des parlementaires et des organisations professionnelles, demandent la mise en œuvre immédiate des mesures exceptionnelles dans l’attente du nouveau S3REnR, afin de débloquer les projets basse tension. Sans action rapide, ils estiment que des centaines d’emplois et des dizaines d’exploitations agricoles seront fragilisés, « avec des conséquences sociales et économiques lourdes ».
Malgré un raccordement au réseau de distribution prévu dans deux ans, la coopérative lotoise Céléwatt a décidé de lancer dès cet hiver la construction de son troisième parc solaire citoyen à Livernon. Un choix stratégique, guidé par des considérations économiques, qui met en lumière les défis auxquels font face les petits producteurs d’énergie face aux difficultés de raccordement.
Cette nouvelle mesure, appelée composante annuelle d’injection-soutirage, s’appliquera aux capacités de stockage raccordées en moyenne et haute tension. Elle vise à favoriser l’intégration de plus de solaire et d’autres énergies renouvelables en couplage avec des installations de stockage.
L’entreprise, fondée en 2023, propose d’utiliser des systèmes de stockage d’énergie par batterie (BESS) pour les fluctuations à court terme du réseau, tout en utilisant l’hydrogène stocké pour un « stockage saisonnier ».
Dans le cadre d’une thèse réalisée pour RTE, Gabriel Kasmi, chercheur postdoctoral aux Mines Paris – PSL a évalué la fiabilité des méthodes utilisées par le gestionnaire pour estimer le parc solaire décentralisé existant. La recherche a mené au déploiement d’autres outils, permettant de produire une cartographie hexagonale basée sur ce qui est devenue la plus grande base de données mondiale de systèmes PV avec le niveau de détail obtenu.
Un nouveau financement de 500 millions d’euros permet à Enedis, gestionnaire du réseau de distribution, d’investir dans la résilience du réseau, notamment pour renforcer le raccordement des énergies renouvelables décentralisées. Il s’agit de la deuxième phase d’un programme d’un montant total d’un milliard d’euros.
Instauré par la loi Énergie-Climat du 8 novembre 2019, le dispositif dit « bac à sable réglementaire » permet d’accorder des dérogations aux conditions d’accès et à l’utilisation des réseaux et installations pour déployer à titre expérimental des technologies ou des services innovants. Acciona, Elax Energie, EDF, Amarenco… l’organisme de régulation fait le point sur les projets en cours.
Hitachi Energy étend ses activités en France, confirmant l’engagement de l’entreprise à répondre à la demande croissante de solutions énergétiques propres, notamment en s’appuyant sur ses technologies HVDC et d’électronique de puissance.
Le dernier article de notre série sur les flexibilités nous emmène en Espagne et aux Pays-Bas, tous deux confrontés à d’importants problèmes de réseau, accompagnés de périodes de prix négatifs et de restrictions. Ces évolutions menacent le développement des énergies renouvelables, en particulier du solaire, et pourraient bien s’étendre à d’autres pays européens.
Les batteries hybrides et stand-alone sont un outil de flexibilité supplémentaire qui permet d’accroître la stabilité du réseau. Elles apparaissent aussi comme une solution prometteuse face à l’érosion de la valeur du solaire.
This website uses cookies to anonymously count visitor numbers. To find out more, please see our Data Protection Policy.
The cookie settings on this website are set to "allow cookies" to give you the best browsing experience possible. If you continue to use this website without changing your cookie settings or you click "Accept" below then you are consenting to this.