Après une longue phase de stagnation, la transition énergétique tunisienne connaît une accélération notable. Plusieurs programmes structurants, comme TEREG et ELMED, pourraient traduire un regain de confiance de la part des bailleurs publics internationaux.
Après des années d’incertitudes, la Tunisie semble enfin accélérer le déploiement de son photovoltaïque à grande échelle. Selon le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, les grands chantiers avancent désormais de manière tangible, que ce soit sous le régime de la concession ou sous celui de l’autorisation, les deux cadres qui encadrent le développement des centrales solaires en fonction de leur puissance.
Alors que le Salon international de la transition énergétique se tient cette semaine à Tunis, pv magazine France consacre un focus sur le développement du photovoltaïque en Tunisie. Pour ce premier volet, nous nous intéressons à la stratégie mise en place par le gouvernement, pour réduire sa très forte dépendance aux importations énergétiques, qui atteint des niveaux inquiétants.
Avec la création de sa première unité de production de polysilicium, le pays se positionne pour devenir un acteur clé dans l’industrie solaire mondiale. Porté par un investissement de 8 milliards de dirhams (environ 730 millions d’euros), le projet doit générer 1 500 emplois et consolider l’écosystème industriel local.
Deux chercheurs de l’initiative Imal pour le climat et le développement ont calculé le potentiel des systèmes électriques renouvelables décentralisés dans le pays, en estimant la production d’électricité qu’ils représentent et les retombées économiques. Ils recommandent de mettre en place rapidement des dispositions institutionnelles et réglementaires pour exploiter au mieux ce potentiel.
Les chercheurs de la société d’analyses estiment que les systèmes photovoltaïques sur trackers à un seul axe offrent les coûts de production à grande échelle les plus bas au monde, avec des gains d’efficacité et des chaînes d’approvisionnement stables qui devraient continuer à faire baisser le coût actualisé de l’électricité (LCOE) du solaire.
Plusieurs articles du texte visent à réduire les droits de douane sur l’importation des éléments constitutifs des panneaux photovoltaïques ou encore des électrolyseurs. Par ailleurs, les droits de douane sur l’importation des chauffe-eaux solaires à usage domestique pourraient passer de 30 % à 15 %.
Les deux centrales PV d’El Ghrous et de Tendla, toutes deux de 200 MWc, devraient être achevées d’ici la fin de l’année. Elles font partie d’un vaste plan solaire de 3 200 MW, représentant la première phase du Programme national des énergies renouvelables visant la mise en service de 15 GW d’ici 2035.
Dans sa première étude consacrée aux nouveaux pôles de fabrication au Moyen-Orient et en Afrique, la société spécialisée dans l’assurance qualité et la conformité technique a recensé une capacité nominale de 3,4 GW pour les modules, 2,5 GW pour les cellules solaires et 8,05 GW pour les lingots sur 27 sites.
Chiffré à 29,5 milliards d’euros, le projet de l’entreprise britannique Xlinks a pour but d’importer de l’énergie solaire et éolienne produite au Maroc grâce à des câbles sous-marins. Il ne relève plus de « l’intérêt national », selon Londres.
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