La division Industrie de SPIE Industrie & Tertiaire a fait savoir qu’elle avait été retenue pour assurer l’entretien et la supervision 7j/7, 24h/24 de la centrale flottante du lac de la Madone, opérationnelle depuis décembre 2019. Une dizaine de techniciens pilote ce contrat. Celui-ci comprend 630 panneaux photovoltaïques flottants, 7 ancres et des câbles sous l’eau, trois onduleurs photovoltaïques et 1 cellule HTA. « SPIE dispose de l’une des rares entités dédiées à la maintenance photovoltaïque, avec des experts et des relais dans toute la France. Ils travaillent aussi bien avec leur propre logiciel GMAO qu’avec ceux des clients. Les équipes savent s’adapter », s’est félicité Philippe de Lastic, chef de service Énergies au sein de la division Industrie. « Tous nos techniciens ont suivi une formation sauvetage aquatique et sont habilités en HTA pour accéder à la cellule haute tension du parc ».
L’entretien régulier des équipements, les contrôles de qualité pour prévenir le vieillissement de la centrale et les éventuels problèmes techniques, sont prévus dans le contrat. Tous les deux ans, un géomètre interviendra pour vérifier la stabilité de la plateforme et, à la demande du client, des scaphandriers effectueront un contrôle visuel des fixations et des câbles immergés. « Nous avons eu l’occasion de collaborer avec les équipes de la division Industrie avant la signature du contrat lors de la construction de deux centrales solaires : la première d’une puissance de 3 mégawatts à Villebois (01) en 2019 et la seconde, actuellement en cours de construction, de 18 mégawatts à Beaucaire (30), a déclaré de son côté Nicolas Court, responsable du Département Opérations à la Direction des Nouvelles Energies de la CNR. SPIE s’impose par ses compétences techniques très pointues dans le domaine de la maintenance photovoltaïque. La proximité des équipes sur le terrain et leur disponibilité sont des signaux encourageants pour poursuivre et développer notre partenariat industriel ».
La plateforme solaire flottante mesure 2500m², ce qui représente 4 % de la surface globale du bassin d’irrigation agricole sur lequel elle est installée. Cette installation permet de produire 250 MWh par an, soit la consommation d’électricité de cinquante-sept foyers. Deux types de frayères à poissons ont également été installés au fond du lac afin de nicher et nourrir la faune aquatique. Les câbles sous l’eau sont protégés dans des fourreaux immergés qui n’impactent en rien la faune aquatique. De plus la plateforme est constituée de plastique recyclable. « 2500 m² sont donc consacrés à produire de l’énergie verte, ce qui s’inscrit parfaitement dans nos engagements liés à la transition énergétique et au développement durable », souligne Philippe de Lastic.
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