Les énergies solaire et éolienne devraient dominer le marché mondial de l’énergie à la fin de la décennie, atteste un rapport publié le 14 janvier 2021 par la société américaine de conseil McKinsey & Company. Effectivement, les ENR deviennent moins chères à installer, en comparaison aux coûts d’exploitation des installations de combustibles fossiles.
D’après cette étude, dénommée 2021 Global Energy Perspective, les centrales solaires et éoliennes représenteront près de la moitié de la capacité mondiale de production d’électricité d’ici 2035. Ce document valorise également la compétitivité de l’hydrogène vert d’ici 2030 et son rôle en faveur de la transition énergétique.
Toujours selon ce rapport, la demande mondiale de charbon devrait arriver à son paroxysme en 2029, alors que les pics pour le pétrole et le gaz seraient atteints en 2037. Au final, notre soif pour l’ensemble des combustibles fossiles devrait atteindre son plus haut point en 2027.
Et c’est tout pour les bonnes nouvelles.
Car ce rapport McKinsey examine quatre scénarios et, dans son scénario de référence – celui du maintien du statu quo –, le monde serait « nettement au-dessus de la trajectoire des 1,5°C de réchauffement. » Pour limiter l’augmentation de la température mondiale à 1,5°C au cours du siècle, il faudrait donc que les émissions de carbone diminuent de moitié au cours de cette décennie et de 85% d’ici 2050. Ainsi, notre « crédit carbone » pour 2100 devrait être consommé « au début des années 2030. »
Outre ce sombre scénario de référence, sont présentées deux perspectives plus positives : l’une compatible avec une trajectoire de réchauffement global de 1,5°C et, l’autre, plus ambitieuse, prenant en compte dix tendances existantes telles que l’accélération du passage aux véhicules électriques. Enfin, la dernière perspective – la plus pessimiste – imagine un monde où la priorité serait partout donnée à la reprise économique post Covid-19, au détriment d’une législation pour la transition énergétique.
Selon ce rapport McKinsey, la crise liée au Covid-19 aurait fait chuter la demande mondiale d’énergie, si bien qu’une reprise ne pourrait arriver que dans une à quatre années, avec un regain plus rapide pour la demande d’électricité et de gaz que pour la demande de pétrole.
L’étude considère toutefois que les tendances perçues avant la pandémie – telles que la réduction du nombre de propriétaires de voitures – influeront plus sur la transition énergétique que la crise sanitaire mondiale.
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Les énergies intermittentes ne remplaceront pas le charbon, du fait de leur intermittence. Le coût des ENR ne comprend pas celui de leur fabrication, de leur démantèlement, de leur recyclage ni surtout celui du stockage de l’énergie produite. Sans parler des désagréments – pour ne pas dire plus – des riverains de ces machines, non seulement inutiles, mais nuisibles par rapport à l’objectif fixé de décarbonation de cette énergie .
La vérité, c’est que cette propagande éhontée émane des lobbies financiers intéressés par le CT : après moi le déluge!
Nous continuerons à nous opposer à l’installation de cette source d’énergie en attendant un “black-out” électrique inévitable qui, si nous n’en connaissons pas la date, pourrait amener des mouvements sociaux incontrôlables.
Il y a belle lurette que je n’écoute plus ce type d’âneries
Dormez bien, bercé par la musique envoutante des pâles
E. de Colomby