Les systèmes solaires flottants rencontrent de plus en plus de succès selon le rapport 2021 de l’IEA-PVPS qui fait un point sur les tendances du marché photovoltaïque au niveau mondial. D’après les données de l’Institut de recherche sur l’énergie solaire de Singapour (SERIS) de l’Université nationale de Singapour (NUS), le PV flottant a dépassé les 3 GW de capacité installée en 2021, avec 688 MW ajoutés rien qu’en 2020.
Des avantages notoires par rapport aux installations terrestres classiques
L’Asie est en tête de liste avec 85 % de la capacité mondiale déployée en Asie de l’Est et du Sud-Est. Le Japon, pionnier du PV flottant, compte toujours le plus grand nombre de projets (environ 200) et la Chine, de son côté, reste première du classement en terme de capacité installée avec 1,3 GW de PV flottant déployé. Les promoteurs ont notamment pu profiter des nombreux lacs artificiels créés par inondation sur d’anciennes mines de charbon. « Ces zones dites d’affaissement sont presque idéales car elles sont considérées comme des territoires instables (et donc inadaptées aux activités industrielles ou agricoles) et présentent souvent peu de bioactivités (ce qui entraîne des impacts environnementaux minimes) », explique le rapport 2021 de l’IEA-PVPS.
Le reste des projets se concentrent principalement en Europe, notamment aux Pays-Bas, en France et au Royaume-Uni. « Dans les zones densément peuplées, la proximité des plans d’eau par rapport aux centres de charge est souvent un avantage », peut-on également lire dans le rapport IEA-PVPS. « Le PV flottant est même possible dans des villes-états telles que Singapour, qui a inauguré une centrale FPV de 60 MW en juin 2021 et qui a demandé une étude pour 140 MW supplémentaires. »
Les barrages hydroélectriques existants offrent une autre opportunité pour le PV flottant, notamment dans le cadre d’une exploitation conjointe de la production d’énergie solaire et hydraulique – soit la complémentarité plutôt que la colocation pure et simple de la centrale flottante sur le réservoir. Dans les régions qui connaissent des saisons sèches et pluvieuses, « en fonction des turbines et de leur temps de réaction, il est également possible d’amortir une partie de la variabilité à court terme de l’énergie solaire (en raison des mouvements de l’eau) et donc d’utiliser les réservoirs comme une « batterie géante ». Un grand nombre des projets solaires flottants annoncés annoncés se situent sur des réservoirs hydroélectriques, comme en Thaïlande (3,5 GWp), en Corée du Sud (2,1 GWp) et au Laos (1,2 GWp) », affirme à ce propos le rapport de l’IEA-PVPS.
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