Cinquième opérateur du marché de la tomate en France, la coopérative Solarenn, qui regroupe une trentaine de producteurs de tomate, de fraises gariguette et de mini poivrons, a choisi d’équiper son site de production de Saint-Armel (Ille-et-Vilaine) de quatre trackers solaires bi-face d’OKwind.
Comme l’explique Isabelle Georges, directrice de Solarenn, sur le site de Saint-Armel sont effectués le conditionnement et le stockage des barquettes de fruits et légumes en attendant leur expédition vers les grossistes revendeurs. « Notre bâtiment a une superficie de 10 000 m2 et comporte de nombreuses machines à air comprimé et des groupes froid, ce qui entraîne une importante consommation électrique, surtout en été, explique-t-elle à pv magazine France. C’est pourquoi nous agissons sur deux axes, en raison de la hausse des prix de l’électricité et pour réduire notre impact environnemental : déployer des actions en faveur des économies d’énergie et produire une part de notre propre électricité ».
Pour ce deuxième volet, le choix s’est porté sur une installation photovoltaïque au sol en raison de la charpente du bâtiment. « La halle a été construite il y a vingt ans et n’a pas été conçue pour supporter le poids des panneaux solaires, cela aurait nécessité beaucoup de travaux et d’investissement pour renforcer la toiture », poursuit Isabelle Georges. Par conséquent, étant donné la taille réduite du terrain, la coopérative s’est tournée vers les trackers de OKwind, société voisine installée à Torcé, également en Ille-et-Vilaine. D’une puissance unitaire de 22 kWc, ils déploient une puissance totale de 88 kWc pour une production annuelle de 159 904 kWh. Selon OKwind, le gain de production est de 70 % par rapport à une installation équivalente fixe en toiture.
« Depuis leur installation, lors des belles journées ensoleillées hivernales, les panneaux solaires couvrent en journée 100 % de notre consommation électrique, principalement due aux machines à air comprimé et à l’éclairage. En comptant la nuit, cela fait un taux d’autoconsommation de 60 %, chiffre Isabelle Georges. En été, lorsque les groupes froid seront en activité, le taux d’autoconsommation sera de 15 % sur 24 heures ». Dans un second temps, la coopérative réfléchit également à une revente du surplus d’électricité sur le réseau.
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