Le développeur éolien et solaire wpd et l’association de protection de la nature et de sauvegarde de la biodiversité Noé ont annoncé leur collaboration dans le domaine de la protection des insectes pollinisateurs sauvages en France. L’objectif est d’enrayer le déclin des populations en restaurant des milieux qui leurs sont favorables, en améliorant les connaissances sur ces insectes et en sensibilisant le grand public sur cet enjeu environnemental.
Pour cela, wpd rejoindra le programme « Prairies de Noé » pendant au minimum trois ans. Dans ce cadre, le développeur s’engage à créer des jachères fleuries et des pelouses calcicoles autour de ses parcs d’énergies renouvelables, avec l’aide de l’association. « Noé va pouvoir accompagner wpd, en apportant ses conseils et son expertise, notamment par le choix des semences pour les jachères, afin qu’elles soient adaptées au mieux aux habitats favorables aux pollinisateurs sauvages. Nous sommes ravis de pouvoir assister un développeur d’énergies renouvelables sur ce sujet », a indiqué Arnaud Greth, le président de l’association.
Accroître les connaissances sur les pollinisateurs
Le deuxième volet de leur association porte sur la construction d’un protocole de suivi scientifique, afin de fournir à la recherche et à l’action publique des données nouvelles. Accroitre le niveau de connaissance sur les pollinisateurs sauvages est en effet essentiel pour déterminer les meilleures options à mettre en place pour leur sauvegarde. Le protocole scientifique consistera donc à effectuer des échantillonnages des pollinisateurs sauvages sur des parcelles contractualisées avec wpd qui feront l’objet de jachères fleuries. Ce suivi, qui débutera cet été, sera mené avant et après la mise en place de jachères fleuries pour effectuer des comparaisons.
Il sera effectué ensuite plusieurs fois par an par des experts écologues. Les données récoltées permettront d’une part à Noé de nourrir son étude dans le cadre du Plan National d’Actions France, terre de pollinisateurs, du ministère de la transition écologique, et d’autre part à mesurer l’effet de la restauration ou de la mise en place de ces milieux sur les pollinisateurs sauvages. « Les énergies renouvelables et la protection de la biodiversité partagent un combat commun : lutter contre le changement climatique, et ses effets qui affectent tant la biodiversité. Pour cela, la transition énergétique ne peut se faire que dans le respect de la biodiversité », a pour sa part assuré Guillaume Wendling, directeur général délégué de wpd onshore France.
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