Azélan, entreprise qui conçoit et construit des charpentes et des agencements bois pour auvents et bâtiments pour le secteur public et privé, s’est lancée depuis 2022 dans le secteur des ombrières photovoltaïques pour parkings, portée par la réglementation française et la hausse des demandes des entreprises. Basée à Bergerac (24), elle propose donc des charpentes lamellée-collées en bois Douglas, une essence aux teintes rosées à brun rougeâtre issue du Massif Central, et travaillée en France. « Le bois Douglas a l’avantage d’être naturellement imputrescible, il ne nécessite donc aucun produit de traitement et peut résister des dizaines d’années », indique Rémi François, commercial chez Azélan, lors d’un entretien avec pv magazine France. Autre avantage : son bilan CO2 sur tout le cycle de vie est 25 fois inférieur à celui de l’acier. « Pour une ombrière de 100 m2, vous évitez l’émission de 3,34 tonnes de CO2 », assure le commercial.
Les ombrières sont ensuite articulées et fixées au sol par de l’acier galvanisé. Le surcoût de la structure en bois seule s’élève à environ 30 % de plus que son équivalent en acier. « Toutefois, le coût de la structure ne représente que 25 % du prix total d’un projet d’ombrière photovoltaïque, le reste étant consacré aux travaux VRD (voirie et réseaux divers), à la maçonnerie, au raccordement des systèmes au réseau électrique…, note Rémi François. Par conséquent, le surcoût total du Capex n’est que de 10 % au final ».
Plusieurs projets ont déjà été réalisés, dont celui mené avec l’entreprise SRIA (Société de Réalisation Immobilière et d’Aménagement de l’Université de Bordeaux) qui a commandé 2 500 m2 d’ombrières photovoltaïques qui ont été posées en huit mois. Sur ce projet, le bilan carbone était de 36,7 kgCO2/tonne, alors qu’il aurait dû être de 937 kgCO2/tonne pour de l’acier recyclé.
L’installateur de bornes de recharge rapide de véhicules électriques a également fait appel à Azélan pour la construction d’une ombrière solaire de 820 m2 avec bornes de recharge sur l’aire de Garonne sur l’autoroute A62. « Beaucoup de nos clients recherchent l’aspect esthétique de nos produits et l’intégration du bois dans le paysage en particulier dans les zones naturelles ou dans les centres-villes », indique Rémi François.
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