La BAD investit 34,5 millions d’euros dans le fonds développement de l’AGIA

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La Banque Africaine de Développement (BAD) a annoncé un financement de 40 millions de dollars (34,5 millions d’euros) dans le Fonds de développement de projets de l’Alliance pour les infrastructures vertes en Afrique (l’AGIA-FDP), permettant la mise en route concrète de cette initiative, lancée en 2022 lors de la COP 27.

L’institution a détaillé la structure de son investissement dans une récente publication : 20 millions de dollars (17,2 millions d’euros) sont versés en dons, 10 millions de dollars (8,6 millions d’euros) sous la forme de capitaux commerciaux, le reste étant apporté en capital subordonné provenant du Fonds pour l’énergie durable en Afrique (SEFA), que la BAD administre.

Selon Solomon Quaynor, vice-président de la BAD chargé du Secteur privé, des Infrastructures et de l’Industrialisation, « cet investissement représente plus qu’un simple apport de capitaux : c’est aussi une déclaration de la Banque qui se dit prête à partager les risques initiaux avec ses partenaires ».

Cet apport doit surtout signer la constitution initiale de l’AGIA-FDP, qui se lancera ainsi doté de 118 millions de dollars (101,5 millions d’euros) abondé par d’autres partenaires comme la Banque allemande de développement (KfW), qui apporte 26 millions d’euros, la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), le Foreign, Commonwealth & Development Office (FCDO) du Royaume-Uni et le Soros Economic Development Fund.

L’AGIA regroupe plusieurs institutions africaines et partenaires internationaux avec l’objectif de faciliter le développement de projets d’infrastructures, en particulier dans les domaines de l’énergie renouvelable, du transport, de la gestion de l’eau et de l’agriculture.

Avec, en tête de fille, la BAD, l’Union africaine et la plateforme d’investissement Africa50, l’initiative vise à mobiliser 500 millions dollars (431 millions d’euros) de capital mixte (dont 86 millions d’euros en dons), afin de structurer un portefeuille de 10 milliards de dollars (8,6 milliards d’euros) de projets d’infrastructures dites vertes en Afrique.

A noter que le soutien ne concerne pas la construction des infrastructures, mais leur préparation et leur faisabilité afin de catalyser et de sécuriser d’autres financements internationaux. Depuis son lancement, l’initiative a déjà enregistré plus de 265 millions de dollars (228 millions d’euros) d’engagement.

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