Le fonds Afrigreen Debt Impact Fund a annoncé un financement en dette sénior de 15 millions d’euros pour la société SolarX. Livrée en deux tranches, l’enveloppe servira à du refinancement d’actifs ainsi qu’au développement de nouvelles centrales solaires pour des entreprises commerciales et industrielles (C&I) en Afrique de l’ouest.
Le portefeuille visé regroupe 23 projets répartis au Mali, en Côte d’Ivoire, au Sénégal et au Burkina Faso, pour une capacité totale d’environ 5,7 MW. Les installations solaires concernent actuellement des entreprises de secteurs variés dont l’agro-alimentaire (société NBB), l’emballage (société Filtisac), les télécommunications (Orange), l’hôtellerie (Azalaï) ou encore les cosmétique (société COPACI).
Fondée au Mali, la société SolarX a déjà plusieurs investisseurs institutionnels dont le fonds E3 Capital, la banque de développement néerlandaise (FMO) et l’agence française de financement Proparco.
De son côté Afrigreen signe sa septième opération. Le fonds délivre des financements en dette sénior, fléchés vers les infrastructures en Afrique, notamment pour faciliter l’installation de centrales solaires, aussi bien en réseau qu’en hors réseau. Il est co-géré par la société de gestion française Rgreen Invest et la société de conseil Echosys Advisory. RGreen affirme que le fonds « s’appuie sur un système de gestion environnementale et sociale assurant un audit systématique des projets afin d’évaluer leurs impacts positifs et négatifs » et qu’une « attention particulière est portée aux risques liés au recours au travail forcé dans la production des panneaux photovoltaïques et de leurs composants ».
« La demande en énergie verte est en croissance constante en Afrique de l’Ouest dans un marché qui gagne en maturité. Ce partenariat avec Afrigreen et Echosys nous permet d’améliorer notre compétitivité et notre flexibilité vis à vis de la concurrence », s’est réjoui Karim Ghammaché, CEO & Fondateur de SolarX.
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