D’après pv magazine International
Des dispositifs de communication inexpliqués auraient été découverts à l’intérieur de certains onduleurs fabriqués en Chine, selon un rapport de Reuters. L’agence de presse affirme que des responsables américains de l’énergie réévaluent les risques liés aux appareils fabriqués en Chine, selon deux sources anonymes. Cela fait suite à la découverte de dispositifs de communication non répertoriés dans les documents des produits, présents dans certains onduleurs solaires chinois, toujours selon Reuters. Le nombre d’appareils concernés par l’enquête n’a pas été précisé. Reuters ajoute qu’une des sources aurait révélé que des dispositifs de communication non documentés avaient également été retrouvés dans certaines batteries provenant de plusieurs fournisseurs chinois.
Ces dispositifs pourraient offrir des canaux de communication supplémentaires et non documentés, permettant potentiellement de contourner les pare-feux, d’après Reuters. pv magazine précise ne pas être en mesure de vérifier ces informations.
Le Conseil européen de la fabrication solaire (European Solar Manufacturing Council – ESMC), qui représente les intérêts des fabricants européens, a qualifié ces révélations de « très préoccupantes » et a appelé la Commission européenne à développer et déployer une « boîte à outils » pour la sécurité des onduleurs.
La révélation de Reuters intervient alors que les discussions autour de la cybersécurité et des infrastructures électriques s’intensifient dans l’Union européenne. SolarPower Europe a publié un nouveau rapport le 29 avril, identifiant les onduleurs intelligents comme une porte d’entrée vulnérable pour des cyberattaques. Rédigé par le fournisseur de services de cybersécurité DNV, le rapport affirme qu’un sabotage ciblé de 3 GW de capacité de production pourrait avoir des conséquences significatives pour le réseau électrique européen. Le rapport indique que bien que certaines législations européennes, comme le Cyber Resilience Act, la directive NIS2 et le Code de réseau pour la cybersécurité (NCCS), « atténuent une partie du risque », des actions supplémentaires sont nécessaires pour faire face aux menaces en matière de cybersécurité.
Un porte-parole de l’ambassade de Chine à Washington, cité par Reuters, a déclaré : « Nous nous opposons à la généralisation du concept de sécurité nationale, à la déformation et à la diffamation des réalisations chinoises en matière d’infrastructure ».
Ce contenu est protégé par un copyright et vous ne pouvez pas le réutiliser sans permission. Si vous souhaitez collaborer avec nous et réutiliser notre contenu, merci de contacter notre équipe éditoriale à l’adresse suivante: editors@pv-magazine.com.
En transmettant ce formulaire vous acceptez que pv magazine utilise vos données dans le but de publier votre commentaire.
Vos données personnelles seront uniquement divulguées ou transmises à des tierces parties dans une optique de filtre anti-spams ou si elles s’avèrent nécessaires à la maintenance technique du site web. Un transfert de vos données à des tierces parties pour toute autre raison ne pourra se faire que s’il est justifié par la législation relative à la protection des données, ou dans le cas où pv magazine y est légalement obligé.
Vous pouvez révoquer ce consentement à tout moment avec effet futur, auquel cas vos données personnelles seront immédiatement supprimées. Dans le cas contraire, vos données seront supprimées une fois que pv magazine aura traité votre requête ou lorsque le but du stockage des données est atteint.
Pour de plus amples informations sur la confidentialité des données, veuillez consulter notre Politique de Protection des Données.