François Bayrou a annoncé ce dimanche, par voie de presse, que la PPE serait adoptée à l’issue d’un débat parlementaire fin avril. L’Assemblée n’aurait toutefois pas droit au vote.
Quelques jours après son entrée en fonction, l’administration Trump a annoncé des tarifs douaniers sur les principaux partenaires commerciaux des États-Unis. Tandis que le Canada et le Mexique ont négocié un report d’un mois, il semble que les tarifs jouent un rôle de plus en plus important dans la politique commerciale américaine jusqu’en 2029. Paula Mints, de la société de recherche sur le solaire SPV Market Research, examine l’histoire des tarifs douaniers américains en se concentrant sur l’industrie solaire.
La filière se réjouit d’avoir été entendue sur la non-rétroactivité des mesures, le gel jusqu’au 1er juillet du tarif du segment 100 à 500 kWc et la perspective de voir mis en place rapidement des appels d’offres simplifiés. Mais d’autres annonces restent cependant très défavorables pour le solaire photovoltaïque.
La bonne nouvelle porte sur l’absence de rétroactivité : les modifications liées au S21 n’entreront en vigueur qu’à partir du 27 mars et non au 1er février. Toutefois, si le secteur du solaire BtoB (supérieur à 100 kWc) a obtenu des concessions sur le principe de dégressivité des tarifs, celui du solaire résidentiel craint pour l’avenir des petits installateurs en attendant la mise en application de la TVA à 5,5 % qui n’interviendra qu’au mois d’octobre.
Personne ne bouge dans le secteur de l’agrivoltaïsme dans l’attente de l’issue de la proposition de loi (PPL) dite “Lecamp” déposée le 13 février dernier et qui rebattrait les cartes dans le secteur si elle était adoptée. Elle prévoit notamment un plafond de puissance de 5 MW sur les projets agri-PV et de nouvelles modalités sur les baux et le partage de la valeur. Echanges avec la filière agrivoltaïque dans l’attente de confirmation (passage en vote à l’Assemblée, amendements ou abandon du texte) !
Le second mandat de Donald Trump a mis en place des obstacles à l’investissement dans les énergies propres, mais les analystes des énergies renouvelables espèrent que la technologie et ses avantages économiques finiront par l’emporter.
« France Nature Environnement » et « Humanité et Biodiversité » s’étonnent que le dossier PPE3 ait été mis en consultation le 7 mars 2025 sans qu’aucune réponse ne soit apporté aux deux lacunes majeures soulevées par le Conseil National de la Transition Écologique (CNTE) et le Conseil Supérieur de l’Énergie (CSE).
Alors que l’administration de Donald Trump envisage de vastes réductions des financements, y compris sur l’Inflation Reduction Act (IRA), de plus en plus de députés républicains se prononcent ouvertement en faveur du maintien des crédits d’impôts pour les projets d’énergies renouvelables, arguant leur impact positif sur les investissements et la création d’emplois.
L’annonce des six nouveaux projets d’hydrogène vert dans les régions du sud du Maroc, portés par cinq investisseurs nationaux et internationaux, représente un investissement de près de 30 milliards d’euros.
Dans la version diffusée de mars 2025, les objectifs pour le photovoltaïque sont revus à la baisse : ils sont passés pour 2035 de « 75 à 100 GW » à « 65 à 90 GW ». Pour 2030, l’ambition serait de 54 GW pour 2030, soit la fourchette basse soumise à consultation fin 2024 (54 à 60 GW).
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