La France se porte candidate pour accueillir le Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme

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Le CEPMMT coordonne plusieurs services européens de surveillance de l’environnement, les services atmosphère, changement climatique, et de surveillance de phénomènes météorologiques dangereux.

Aujourd’hui localisé à Reading, au Royaume-Uni, le CEPMMT relocalisera certaines de ses équipes et leurs familles sur le territoire de l’Union Européenne. La candidature française propose d’accueillir à terme ces 250 spécialistes des sciences de l’atmosphère, de la modélisation, de la météorologie et du climat, à Toulouse en Occitanie.

Deux sites, Saclay et Toulouse, se proposaient pour accueillir ces services. Pour Frédérique Vidal et Elisabeth Borne, « les deux dossiers présentés étaient excellents, à l’image de l’expertise climatique française. Dans les deux cas, l’investissement remarquable des acteurs locaux, au premier rang desquels des collectivités, témoignait du fort intérêt de nos territoires pour les questions climatiques et scientifiques ».

La France est un pays attractif à plus d’un titre pour le CEPMMT. Elle héberge une communauté scientifique importante, répartie sur l’ensemble du territoire, qui couvre toutes les disciplines indispensables à la connaissance et à la prévision des évolutions de l’atmosphère, des océans et des surfaces continentales.

Capitale de l’aéronautique, de l’espace et des services environnementaux, Toulouse regroupe des acteurs majeurs de l’observation de notre Planète : le CNES, Météo France, l’Université Fédérale de Toulouse, Mercator Ocean International, qui met en œuvre le service de monitoring de l’Océan du programme Copernicus, et encore bien des entreprises majeures du domaine.

Toulouse Métropole, la Région Occitanie et le Conseil Départemental de la Haute Garonne proposeront conjointement les meilleures conditions d’accueil et perspectives de développement aux équipes du CEPMMT dont la décision est attendue en décembre prochain.

L’offre nationale réunit ainsi les garanties pour réussir la relocalisation du Centre et permettre d’améliorer plus encore les prévisions du CEPMMT au service de l’ensemble des États-membres et de tous les Européens.

Le choix définitif, entre Toulouse et d’autres sites européens, devra être fait d’ici fin 2020 par le CEPMMT. Elisabeth Borne et Frédérique Vidal estiment que « l’engagement et l’implication très forts de Jean-Luc Moudenc à la métropole, Carole Delga à la région et Georges Méric au département constitueront un atout majeur dans  cette nouvelle étape européenne à venir ». En cas de succès,   ce seront alors 150, puis 250 scientifiques et techniciens européens d’excellence, accompagnés de leurs familles, qui viendront s’installer dans la région et renforcer le rayonnement de l’Occitanie et de la France sur la scène spatiale, académique et climatique.

Les engagements de la France en matière de lutte contre le changement climatique sont au cœur de son action internationale et constituent une priorité essentielle pour le Président de la République.

Le CEPMMT (Centre Européen pour les Prévisions Météorologiques à Moyen Terme, ECMWF en anglais) est une organisation intergouvernementale indépendante faisant partie des six organisations coordonnées (comme l’OTAN, l’ESA Agence spatiale européenne, le Conseil de l’Europe, l’OCDE ou encore EUMETSAT, l’Agence européenne des satellites météorologiques et océanographiques opérationnels). www.ecmwf.int

Le CEPMMT coordonne aussi deux services du programme européen Copernicus de surveillance de l’environnement – les services composition atmosphérique et changement climatique. Copernicus est le programme d’observation de la Terre de l’Union européenne.www.copernicus.eu