Première session des AO renouvelables : le solaire remporte 340 MWc sur 600 MW attribués

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Malgré la crise sanitaire, le nombre de projets candidats aux appels d’offres sur l’éolien et le photovoltaïque au sol a largement dépassé les volumes offerts. Les tarifs proposés par les projets lauréats sont en nette baisse par rapport aux sessions précédentes, confirmant la baisse des coûts, le dynamisme et la compétitivité des filières, indique le ministère de la Transition écologique (MTE) dans son annonce.

Le photovoltaïque représente environ 340 MWc sur les 600 MW attribués. Au sol et sur ombrières, 45 projets de photovoltaïque sont retenus, correspondant à une puissance installée totale de 332 MWc. Le tarif moyen des projets est de 57,4 euros/MWh, en baisse de 7,4% par rapport à la session précédente. En autoconsommation, 31 projets photovoltaïques sont retenus, pour une puissance de 9MWc. La prime moyenne versée est de 13,8 euros/MWh, en baisse de 14% par rapport à la session précédente.

Enfin, côté éolien, 23 projets sont attribués, soit une puissance installée de 258 MW. Le tarif moyen de cette session est de 59,7 euros/MWh, en baisse de 4% par rapport à la session précédente.

« Une fois mis en service, ces projets produiront près de 1 TWh d’électricité décarbonée par an, soit l’équivalent de la consommation d’environ 190 000 foyers », indique le MTE.

La session d’appel d’offres du premier semestre 2020 avait été scindée en deux périodes afin de permettre à certains projets de candidater dès la fin de l’état d’urgence sanitaire, tout en laissant plus de temps de préparation à ceux qui étaient moins avancés. Cette première période concerne le solaire au sol et sur ombrières et l’autoconsommation ainsi que l’éolien.

Une nouvelle session aura donc lieu en novembre pour les filières photovoltaïque au sol et éolienne pour compléter la session actuelle.

Ces projets bénéficieront d’un soutien public sous la forme d’un tarif d’achat garanti de l’électricité produite.

Barbara Pompili indique dans le communiqué du MTE : « Ces résultats montrent que les ENR deviennent de plus en plus compétitives. L’attribution d’un soutien public aux projets lauréats est une nouvelle démonstration de notre volonté de développer les ENR, qui nous permettent de lutter contre le changement climatique, de rendre notre mix électrique plus robuste en le diversifiant, tout en créant de l’emploi en France ».

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