CVE veut multiplier par cinq sa capacité installée d’ici à 2025

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Le producteur français d’énergies renouvelables CVE, qui mise sur un modèle de vente directe aux fournisseurs, entreprises et collectivités, a enregistré une croissance de son parc installé de 50 % en 2020, passant de 294 à 440 MW. La production a augmenté de près de 60 % pour s’établir à 729 GWh, soit l’équivalent de la consommation électrique d’une ville de près de 320 000 habitants. Parallèlement, son chiffre d’affaires de vente d’énergie n’a progressé que de 17 %, passant de 32 M€ en 2019 à 37,4 M€ en 2020. L’entreprise l’explique par les décalages des mises en services de 2020 principalement liées au Covid. Le chiffre d’affaires en année pleine du parc en exploitation et en construction augmente lui de 27 % sur la période, pour atteindre 76 M€.

Les effectifs ont, de leur côté, augmenté de 30 % en 2020, et le groupe a désormais passé le cap des 200 collaborateurs dans le monde. La croissance des effectifs se poursuivra en 2021, et atteindra à nouveau 30 %. « Nous avons pu compter sur la confiance et l’appui solide de nos partenaires, au premier rang desquels ICG qui a investi 100 m€ pour financer notre plan de développement, assure Pierre de Froidefond, co-fondateur de CVE aux côtés d’Hervé Lucas. Tous nous ont permis de poursuivre nos recrutements, nos projets, nos chantiers et de limiter l’impact de la crise. Nous démarrons 2021 avec détermination, dans un contexte où la pertinence de notre offre apparaît plus clairement que jamais ». D’ici 2025, CVE prévoit donc de multiplier par cinq sa capacité installée pour atteindre 2,3 GW, dont plus de 55 % seront déployés à l’international.

De plus en plus plébiscitée, sa solution RespeeR, qui se décline en deux offres (contrats PPA ou autoconsommation), a permis toujours selon l’entreprise au parc photovoltaïque de CVE en France de progresser en 2020. Ce développement se poursuit, grâce à l’entrée en exploitation de plusieurs nouvelles centrales. Notamment à Ur (Pyrénées-Orientales), aux Mées (Alpes-de-Haute-Provence), et à Bissey (Saône-et-Loire).

En parallèle, les études d’impact ont été finalisées, et les dépôts de permis de construire en cours, pour deux nouveaux projets : la centrale de Mallemort, destinée à approvisionner les habitants de la Métropole Aix-Marseille, et la centrale développée en partenariat avec le distributeur et fournisseur d’énergie Gedia, qui permettra d’alimenter le territoire de Dreux en énergie verte locale. Enfin, des études d’ingénierie ont été lancées pour la réalisation d’une centrale en autoconsommation dans le bâtiment J1 du Grand Port Maritime de Marseille.

Développement en Afrique et aux Etats-Unis

L’entreprise s’est également fortement développée à l’international. En Afrique du Sud, CVE exploite aujourd’hui trois centrales photovoltaïques : Pick’n Pay, depuis 2019, et, depuis 2020, Viking Park 1&2 et Mega Park. L’énergie produite par ces centrales est vendue directement à l’entreprise Spear au travers de l’offre RespeeR. CVE crée actuellement une filiale en Afrique du Sud, pour poursuivre son développement dans ce pays à fort potentiel. Au Kenya, CVE développe un projet de centrale de 52 MW à l’ouest de Nairobi. L’acquisition du foncier est en cours de finalisation, tout comme la négociation du contrat d’achat d’énergie avec Kenya Power and Ligthing Company. Au Sénégal, la centrale solaire du groupe agro-industriel Kirene entrera en construction en mars 2021. A travers l’offre RespeeR, elle fournira près de 30% des besoins en énergie de son usine de production. CVE développe en parallèle un projet de centrale microgrid (production et stockage d’électricité solaire) avec l’Agence d’Aménagement et de Promotion des Sites industriels (APROSI) mis en service en T1 2021.

En 2020, dans le cadre du programme Smart et après trois années de développement, six centrales ont été construites aux Etats-Unis, dans le Massachusetts, pour un total de 31,8 MW. Trois de ces centrales sont entrées en exploitation (Russel, Westport et Peru) depuis le début de l’année, pour un total de 11,8 MW. Les trois autres centrales, en attente de raccordement au réseau, entreront en exploitation en 2021. Par ailleurs, les travaux de construction ont démarré pour deux autres centrales : les projets Torpedo et Apollo, représentant une puissance cumulée de 4,2 MW, intégrant pour l’un d’entre eux une solution de stockage d’une capacité de 1,3 MWc. CVE prévoit d’atteindre un parc de plus de 350 MW à horizon 2025, contre un peu moins de 40 MW aujourd’hui. Pour soutenir ce développement, l’équipe de CVE en Amérique du Nord a doublé en 2020, et compte aujourd’hui 18 collaborateurs.

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