Solaire et biodiversité : Enerplan mène une étude scientifique sur l’impact du PV sur la faune et la flore

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« La filière photovoltaïque, attachée à ce que l’atteinte des objectifs ambitieux de la Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE) et de la Stratégie nationale bas-carbone se fasse de manière harmonieuse, en particulier avec les enjeux de préservation de la biodiversité, est résolue à se montrer proactive », écrit Enerplan dans un communiqué. C’est pourquoi ce dernier s’est engagé avec le Syndicat des Énergies Renouvelables (SER) aux côtés des régions Nouvelle-Aquitaine, Occitanie et Provence-Alpes-Côte d’Azur dans l’évaluation de l’empreinte environnementale locale des installations au sol.

La filière a en effet souhaité documenter, par une démarche scientifique rigoureuse, l’impact du développement du photovoltaïque sur la biodiversité concernant les installations au sol développées en France. « Les résultats de cette première phase sont extrêmement instructifs. Ce travail infirme l’idée reçue selon laquelle les centrales solaires seraient systématiquement néfastes pour leur environnement. En effet, l’étude met en avant un nombre important de tendances neutres après la construction des centrales, voire positives en ce qui concerne la flore, poursuit le syndicat. Outre ces tendances générales, cette première phase a permis d’identifier plusieurs paramètres faisant varier l’impact des parcs photovoltaïques au sol comme le degré de dégradation initial du terrain, et d’observer des variations des effets d’une espèce à l’autre ». « Ces premiers résultats sont encourageants pour permettre aux développeurs de maximiser les effets bénéfiques sur la biodiversité de leurs parcs. Cette première phase qui s’achève a été source de nombreux enseignements, les tendances relevées sont autant de pistes de travail pour élargir l’analyse à la France entière et établir une feuille de route pour des parcs PV au sol qui préservent la biodiversité en cohérence avec les objectifs. Le solaire au sol et la préservation de la biodiversité sont deux objectifs alliés du climat », souligne Daniel Bour, président d’Enerplan.

Ces conclusions devront en effet être confirmées par une seconde phase, approfondissant l’analyse à une échelle nationale afin d’aboutir à un référentiel national consensuel sur l’impact du photovoltaïque au sol sur la biodiversité. « La filière solaire au sol est amenée à se développer substantiellement pour atteindre les objectifs de la PPE, complète Jean-Louis Bal, président du Syndicat des Énergies Renouvelables. La profession est convaincue que ce développement ne pourra se réaliser au détriment des usages et de la préservation de la biodiversité. Cette étude, qui sera poursuivie, démontre à tout le moins que la filière professionnelle se veut exemplaire pour l’atteinte du double objectif équilibré de lutte contre le changement climatique et de préservation de la biodiversité. Les premiers résultats sont prometteurs et devront être consolidés ».

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