La start-up BasiGo reçoit 1 million d’euros pour lancer sa flotte de bus électriques à Nairobi

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La startup BasiGo se lance au Kenya. Grâce à une levée de fonds qui lui avait permis de récolter 1 million d’euros en financement de pré-amorçage, la jeune pousse va pouvoir déployer ses bus électriques au bénéfice des transports publiques de la capitale Nairobi. Le directeur d’exploitation de BasiGo, Alex Mwaura, a déclaré qu’ils exploiteraient les ressources énergétiques renouvelables du pays pour alimenter la flotte de bus.

« Le Kenya est unique en ce sens que nous avons un excédent d’énergie renouvelable dont le secteur des transports publics peut profiter pour le rendre plus durable à l’avenir. Le secteur des transports de Nairobi évolue rapidement et nous sommes impatients de nous associer au gouvernement et aux agences compétentes pour développer l’infrastructure des transports en commun électrifiés », a-t-il déclaré à ce sujet.

BasiGo précise que ses bus devraient compter chacun entre 25 et 36 places, avec une autonomie d’environ 250 kilomètres, permettant, selon elle, de couvrir les allers-retours quotidiens des cars. Selon les informations de TechCrunch, ces derniers devraient être assemblés localement en utilisant des pièces du fabricant chinois de véhicules électriques BYD Automotive. « Le coût de la technologie des bus électriques a considérablement baissé au cours des 10 dernières années, au point où les bus électriques peuvent offrir des économies significatives par rapport aux bus à combustibles fossiles », a déclaré le PDG et co-fondateur de BasiGo Jit Bhattacharya.

Pour pénétrer le marché kényan de manière compétitive, la startup BasiGo prévoit de mettre en place un modèle de financement permettant aux acquéreurs d’obtenir directement les bus électriques au prix de leurs équivalents diesel, et de rembourser le solde de différence petit à petit via des frais d’abonnement basés sur l’utilisation. Le modèle pilote devrait être lancé d’ici la fin de l’année, dès l’arrivée du premier bus.

Nairobi est dynamique sur les infrastructures VE

Le lancement de l’offre de BasiGo au Kenya fait suite à une montée des appels d’offres destinés à développer les énergies propres dans les transports publics. Nairobi donne le la, puisque la capitale accueille déjà NopeaRide, la première société de taxis entièrement électriques du Kenya. Les compagnies de taxis à la demande comme Bolt et Uber ont également introduit des options VE dans leurs offres locales.

Pour permettre le développement du transport électriques, plusieurs acteurs locaux s’efforcent également de combler le déficit d’infrastructure. Le constructeur de véhicules électriques Opibus qui convertit les véhicules à l’électrique et NopeaRide (qui profite d’un financement dédié d’EEP Africa) mettent tous deux en place des centres de recharge à Nairobi. Kiri Electric qui fabrique des motos électriques et Drive Electric, qui loue des VE et qui propose des services d’installation de bornes de recharge et de conseil en mobilité électrique sont deux autres entreprises émergeantes sur le paysage du véhicule électrique à Nairobi.

Par la suite et après le Kenya, BasiGo voudrait s’implanter dans d’autres pays d’Afrique de l’Est. A date elle est soutenue financièrement par plusieurs investisseurs dont Climate Capital, une société de capital-risque de la Silicon Valley, et Third Derivative, un accélérateur axé sur la technologie climatique.

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