Le Ghana poursuit le plan solaire de la BPA qui pourrait atteindre 700 MW d’ici 2024

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Le Ghana veut faire évoluer son mix énergétique vers plus d’énergie renouvelable. Afin de réduire les émissions de méthane, le pays a mandaté la Bui Power Authority (BPA) pour produire de l’électricité à partir de sources naturelles telles que l’éolien et le solaire. Initialement créée pour construire et gérer la centrale hydroélectrique de Bui, BPA porte désormais plusieurs projets photovoltaïques dans le pays et continue d’avancer pour atteindre l’objectif de 250 MW de capacité solaire installée autour du réservoir de Bui.

Pour rappel, la construction de la première phase du projet de 250 MW avait commencé en octobre 2019 avec le développement d’une installation solaire photovoltaïque, d’une salle de contrôle et d’un système de transmission à proximité du barrage. Les 50 MWc initiaux ont été mis en service en novembre 2020 et ont été connectés au système national de transmission interconnecté (NITS) du Ghana.

Le début des travaux de huit nouvelles centrales (150 MW) est prévu au premier trimestre 2022

Au cours d’une interview au Ghanaian Times mi-novembre, le directeur général de la BPA, Samuel Kofi Dzamesi, a annoncé le début des travaux au premier trimestre 2022 pour huit centrales solaires situées dans les régions du nord du pays. Chaque installations présentera entre 10 et 100 MW de capacité et sera connectée au NITS. En effet, les sites sélectionnés se trouvent à proximité d’un poste de la Ghana Grid Company (GRIDCo) afin de favoriser un raccordement au moindre coût. Samuel Kofi Dzamesi a cité notamment Yendi dans le centre-est, Buipe et Sawla dans le centre-ouest et Zebilla, Bolgatanga et Tumu dans le nord, près de la frontière avec le Burkina Faso.

« La capacité de chaque usine dépendra des investisseurs, a expliqué Samuel Kofi Dzamesi. Ils se sont engagés à financer la construction des centrales, qui seront ensuite cédées à l’Etat ». Il ajouté que la BPA avait conclu des partenariats avec plusieurs universités, notamment l’Université des énergies renouvelables, à Sunyani, dans la région de Bono, afin que les nouveaux diplômés soient impliqués dans divers projets. L’idée est également d’inclure les nouvelles technologies solaires dans les installations.

Pour faire évoluer concrètement le mix énergétique du Ghana, Samuel Kofi Dzamesi dit vouloir équiper, à terme, toutes les sous-stations de GridCo avec des centrales solaires. En poursuivant cet objectif, ainsi que le plan solaire de 250 MW déjà amorcé, il ambitionne d’atteindre les 700 MW de capacité d’ici 2024.

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