Pour Anne Hidalgo, il faut atteindre 100 % de ressources renouvelables dans le mix énergétique « aussi rapidement que possible ». Parallèlement, les centrales nucléaires existantes, dont la durée de vie sera définie sous le contrôle de l’Autorité de Sûreté nucléaire (ASN), seront maintenues comme « énergie de transition ». Mais aucune construction de nouveau réacteur n’est envisagée. L’objectif est donc de stopper la progression du nucléaire, sans pour autant effectuer une sortie trop précipitée, pour ne pas faire flamber le prix de l’énergie.
« Dès les premiers mois de ma présidence, je présenterai un pacte énergétique pour la France, promet la candidate du Parti socialiste. Pour parvenir à 100 % d’énergies renouvelables, nous leur consacrerons l’essentiel de nos investissements énergétiques ». Cependant, le programme reste plutôt vague, tant sur le rythme de déploiement des nouvelles capacités, que sur les moyens de financement.
Anne Hidalgo précise juste la création d’un Impôt de Solidarité sur la Fortune Climat et Biodiversité d’un montant de 4 milliards d’euros par an, afin de mettre à contribution les plus fortunés pour financer la transition énergétique. D’autre part, une loi imposera aux banques et aux assurances une pénalité sur l’investissement dans les énergies fossiles et les secteurs les plus polluants, et rendra obligatoire le respect des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance dans leurs investissements.
La fiscalité environnementale sera dotée d’une Règle d’Or Climatique pour assurer la transparence et la pertinence des usages : 50 % pour des dépenses accélérant la transition écologique et 50 % pour des mesures sociales en faveur des ménages particulièrement impactés par la transformation des modes de vie ou déjà en difficulté sociale.
Un ministre du Climat, de la Biodiversité et de l’Économie sera nommé comme numéro deux du gouvernement et un budget Climat et biodiversité fixera les programmations de réduction d’émission de CO2 et de décarbonation de la production d’énergie, et sera voté chaque fin d’année par le Parlement en même temps que les lois de finances et de financement de la Sécurité sociale. Il ouvrira les crédits d’investissements publics nécessaires pour décarboner notre économie (énergies renouvelables, mobilités, logement, etc.).
Enfin, un grand plan de développement des énergies renouvelables sera lancé dans les Outre-Mer, avec pour objectif l’autonomie énergétique. Mais là encore, le programme ne fixe pas de feuille de route.
Ce contenu est protégé par un copyright et vous ne pouvez pas le réutiliser sans permission. Si vous souhaitez collaborer avec nous et réutiliser notre contenu, merci de contacter notre équipe éditoriale à l’adresse suivante: editors@pv-magazine.com.
En transmettant ce formulaire vous acceptez que pv magazine utilise vos données dans le but de publier votre commentaire.
Vos données personnelles seront uniquement divulguées ou transmises à des tierces parties dans une optique de filtre anti-spams ou si elles s’avèrent nécessaires à la maintenance technique du site web. Un transfert de vos données à des tierces parties pour toute autre raison ne pourra se faire que s’il est justifié par la législation relative à la protection des données, ou dans le cas où pv magazine y est légalement obligé.
Vous pouvez révoquer ce consentement à tout moment avec effet futur, auquel cas vos données personnelles seront immédiatement supprimées. Dans le cas contraire, vos données seront supprimées une fois que pv magazine aura traité votre requête ou lorsque le but du stockage des données est atteint.
Pour de plus amples informations sur la confidentialité des données, veuillez consulter notre Politique de Protection des Données.