SNCF Immobilier, qui assure la gestion du parc immobilier de l’entreprise ferroviaire éponyme, a signé avec le producteur d’énergies renouvelables CVE une convention d’occupation temporaire de 30 ans pour développer une centrale photovoltaïque au sol, sur un terrain de 13 hectares d’un ancien triage ferroviaire. Un bail de longue durée de 30 ans, et non une cession, a été privilégié. Cela permettra, si nécessaire, de redonner un usage ferroviaire au terrain à l’issue du bail.
Depuis les années 2010 et la baisse du transport de marchandises par voies ferroviaires dans le secteur Grand Est, le terrain de l’ancien triage de Nouvion-sur-Meuse (Ardennes) s’était en effet transformé en une friche industrielle. A l’instar d’autres projets photovoltaïques développés par le groupe SNCF sur d’anciens fonciers ferroviaires, un appel à projet a donc été lancé en mai 2022. Parmi les huit candidatures reçues, CVE a remporté le contrat pour la conception, le financement, la réalisation, l’exploitation et la maintenance d’une centrale solaire photovoltaïque sur le terrain de l’ancien triage de Nouvion-sur-Meuse. Le développeur et exploitant de centrales de production d’énergies renouvelable possède à l’heure actuelle 70 MWc de PV en exploitation et en développement de plus de 70 MWc dans le Grand Est, avec les centrales de Marigny (51), de Regniowez (08) et les futures ombrières qui couvriront le parking du Zénith de Strasbourg.
53 hectares de friches de la SNCF valorisés
Dans le détail, la centrale de 17,5 MWc de puissance sera composée de 30 105 modules photovoltaïques et produira l’équivalent de la consommation électrique annuelle de près de 3 800 foyers ce qui permettra d’éviter l’émission de 7 322 tonnes de CO2 pendant toute la durée de vie du projet. Le montant de l’investissement global est de 13 millions d’euros, porté par CVE et sa mise en service est prévue pour 2026. La centrale solaire s’intégrera au sein d’une base de stockage de rails et de traverses et bénéficie de la proximité avec le poste source RTE.
Dans l’Hexagone, la SNCF est le premier consommateur industriel d’électricité du pays avec plus de 9 000 GWh par an (dont 81 % pour la traction de ses trains) et s’est engagé dans la recherche de production d’énergies renouvelables, dont l’un des volets porte sur la valorisation du patrimoine foncier et immobilier. Cette signature avec CVE fait donc passer à 53 le nombre d’hectares de friches industrielles du groupe transformés en centrales photovoltaïques. C’est en outre une première dans la région Grand Est. « Une dizaine d’autres projets d’implantation de fermes photovoltaïque sur nos fonciers ferroviaires inutilisés dans notre région sont actuellement à l’étude », a avancé Marie-Véronique Gabriel, Directrice SNCF Immobilier Grand Est.
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