Le solaire est une énergie modulable, accessible et relativement rapide à déployer. C’est donc une énergie de choix pour le développement de projets citoyens. L’association Energie Partagée a été créée en 2010 pour développer les énergies renouvelables à l’échelle du territoire, avec les acteurs locaux. Aujourd’hui elle oeuvre également pour la ré appropriation locale des outils de développement solaire, que ce soit sur la gouvernance, le financement, la technologie ou l’exploitation.
Ce faisant, l’association a publié une charte des bonnes pratiques pour le développement de projets photovoltaïques au sol. Les installations qui mettront en oeuvre les mesures de précaution seront éligibles au label correspondant. Ce jeudi 4 mai, au cours d’une conférence en ligne, Energie Partagée a présenté le cadre de cette charte, les critères qu’elle introduit et l’évaluation des projets à venir.
Mélodie de l’Epine, rà l’institut doubler la puissance photovoltaïque actuelle. « Cela suppose de développer le volume PV dans les bonnes conditions ». Car, si la barre des 20 GW devrait être passée, c’est aussi grâce à un certain nombre de parcs au sol. « On constate qu’il existe une contestation et des oppositions à ces installations, mais aussi une envie de continuer à développement ces projets à grande échelle. »
D’abord, évidemment, le choix du foncier utilisé sera primordiale. Est-il acceptable pour tout le monde ? « Il y a un questionnement des populations locales sur les centrales au sol », explique Mélodie de l’Epine, qui souhaite à tout prix éviter le destin malheureux des projets éoliens.
Etudes préalables et concertations publiques sont bien des prérequis légaux mais « c’est mieux de porter et de s’impliquer dans les projets», explique la chercheuse. Elle souligne d’ailleurs que l’objectif d’Energie Partagée sera d’atteindre 15 % d’énergie citoyenne d’ici 2030. « Il devient essentiel que le projet soit exemplaire, que ce soit sur les questions environnementales économiques et sociales. »
Au constat de la difficulté à juger de l’exemplarité d’un projet quand on débute dans le secteur photovoltaïque (comme il est souvent le cas dans le cadre des projets citoyens) Energie Partagée a opté pour la mise en place d’une charte. L’idée principale de cette ressource est de permettre aux citoyens de faire une centrale au sol avec les critères à prendre en compte sur le type de terrain, les partenaires et les étapes de développement. Sont visés en particulier :
- les retombées économiques locales
- la mobilisation égale des territoires
- le travail sur l’acceptabilité des projets solaires pour éviter le cas de l’éolien
Les critères sont au cas par cas, « certains critères seront rédhibitoire sur certains terrains mais très positifs sur d’autres », souligne Mélodie de l’Epine. Pour rappel, il s’agit de la troisième Charte filière d’Énergie Partagée, après la Charte méthanisation et la Charte hydroélectricité.
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