[Interview] Les dessous de la levée de fonds de 3 millions d’euros de Revolt.eco

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À l’origine d’une plateforme SaaS alimentée par de l’IA pour aider les professionnels à piloter et automatiser l’ensemble du processus d’installation photovoltaïque – de la prise de contact client jusqu’à la conception technique du projet – Revolt.eco gère, à ce jour, près de 30 000 installations, sa solution « Revolt Pro » étant déjà utilisée par plus de 500 entreprises. 

Dans le cadre de son développement en France et en Europe, la start-up créée en 2024 lève aujourd’hui 3 millions d’euros en pre-seed auprès du fonds allemand Revent, qui lead ce tour de table aux côtés de business angels issus du secteur de l’énergie et de la tech’, tels que Cyril Colin, fondateur d’Elum Energy et Maxime Brousse, fondateur de Selency.  Cette levée de fonds marque une nouvelle étape pour Revolt.eco, comme s’en explique Guillaume Berson, son CEO, interrogé par pv magazine France.

pv magazine France : À quoi va vous servir cette levée de fonds de 3 millions d’euros ?
Guillaume Berson :
Elle va nous permettre d’accélérer pour confirmer notre position de leader sur le marché français. Cela passe notamment par la structuration de notre équipe et des recrutements clé. En termes de marché, elle va financer notre expansion, au-delà du photovoltaïque, vers la rénovation énergétique, avec un nouveau produit test sur la partie génie climatique, en cours de développement. Nous allons le mettre entre les mains d’une trentaine d’installateurs, avant le lancement de sa commercialisation début 2026.

Les fonds serviront ainsi à développer de nouvelles fonctionnalités d’intelligence artificielle. Dans ce cadre, nous avons recruté, l’été dernier, un super profil pour prendre en charge le pôle Energie, qui s’occupe de toute la modélisation en interne. Notre objectif : devenir le consultant énergétique des installateurs PV, en incluant une vision multi-activités, qui leur permet de pouvoir se diversifier en cas de baisse de chiffre d’affaires sur le solaire.

Cette levée va enfin nous servir à grandir à l’international, car nous pensons depuis le début que notre solution est réplicable et adaptable à d’autres pays. Nous commençons avec la Belgique, où nous avons déjà mis un pied, et par les marchés francophones, avant de songer à une internationalisation plus large, notamment au niveau européen.

Comment l’outil Revolt s’est-il adapté aux conditions d’éligibilité de la TVA à 5,5 % ?
S’agissant du pilotage de l’énergie, nous avons inclus dans Revolt la possibilité de simuler l’impact d’un EMS sur la rentabilité d’une installation. Idem en ce qui concerne l’ajout de puissance sur le toit ou d’une batterie, physique ou virtuelle, que nous pouvons désormais prendre en compte dans nos simulations.

Quels sont les derniers développements de l’outil ?
Sur la partie « aide à la vente », nous avons ajouté de nouvelles fonctionnalités CRM pour aider les installateurs à mieux gérer la relation client, avec la personnalisation d’e-mails dotés d’un mode automatique de relance. Dernier point important : la prise de commande de matériel, partie sur laquelle nous travaillons avec les distributeurs et qui devrait sortir au premier trimestre 2026.

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