Depuis son pilote de 25 kWc installé dans le port de Brest en 2022, la société française HelioRec, spécialiste du solaire flottant marin et lacustre, a fait du chemin. Son flotteur de nouvelle génération W300A vient de remporter le Prix International des Trophées Energaïa 2025.
Intégrant des mécanismes brevetés de « verrouillage hydraulique » et d’« absorption des chocs », le flotteur en HDPE résiste à des vagues jusqu’à quatre mètres et des vents allant jusqu’à 200 km/h. Adapté à 70% des littoraux mondiaux, il intègre 70 % de plastique recyclé avec un CAPEX compétitif équivalent au solaire en toiture, selon l’entreprise. « Dans notre ancien design, les allées de maintenance étaient séparées des flotteurs, souligne Polina Vasilenko, fondatrice et directrice générale d’HelioRec, interrogée par pv magazine France. Elles sont désormais intégrées, ce qui améliore la flottabilité, portée à 334 kg, et accélère considérablement l’assemblage ».

Image : pv magazine
Pour relier entre eux les flotteurs W300A – et leur version lacustre W500A – HelioRec a développé deux types d’articulations, la société a développé deux types d’articulations différents, plus ou moins rigides, l’une pour la mer, conçu pour supporter des vagues de quatre mètres de haut, et l’autre pour les lacs, avec des vagues de 50 cm de haut. Fabriqués en Bretagne, les flotteurs peuvent accueillir des modules photovoltaïques jusqu’à 710 Wc. Les plateformes lacustres peuvent être inclinées jusqu’à 30°, contre 11° sur les installations marines.
Plusieurs projets en cours
Après le pilote de 247 m² installé dans le port de Brest, HelioRec vise une extension du projet à 300 kWc. « Si nous remportons à nouveau le contrat avec la Société Portuaire Brest Bretagne (SPBB), nous déploierons nos nouveaux flotteurs », indique la dirigeante, qui précise que d’autres ports sont déjà en discussion. Le port d’Ostende, en Belgique, dispose ainsi d’un premier démonstrateur de 10 kWc conçu pour résister à des vents de 115 km/h. Ces petites unités flottantes, installées dans les bassins, les chenaux délaissés ou le long de quais inoccupés, s’intègrent à la stratégie de décarbonation des infrastructures portuaires, destinées notamment à l’alimentation électrique des navires à quai.
« Mais si le solaire offshore est dans notre ADN, il est aussi long et compliqué à développer », concède Polina Vasilenko. En attendant le décollage de cette activité. HelioRec se concentre donc sur la commercialisation de sa solution sur lac. Elle a ainsi installé une centrale de 250 kWc sur un lac dans la ville de Blossac, qui permet d’alimenter en électricité un hôtel et un restaurant. Elle dispose aussi d’un petit projet en Indonésie et d’un autre en Tanzanie (8 kWc en off-grid). HelioRec espère désormais accélérer son développement en France comme à l’international.
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