La prénommée « vallée de la batterie » a inauguré sa troisième usine de production de batterie dans les Hauts-de-France. Le site de Verkor a ouvert ses portes jeudi dernier et prépare désormais sa mise en service pour une première production annoncée « courant 2026, pour les Alpine A390 ».
D’ici là, les lignes de production et les outillages opèrent en phase de test. Le bâtiment représente une surface de près de 100 000 mètres dans la commune de Bourbourg, implanté, plus précisément, dans le périmètre du port de Dunkerque. A sa mise en service, l’usine devrait afficher une capacité initiale de production de 16 GWh/an de batteries automobiles.
Si, comme pour les autres projets de production de batteries françaises, Verkor reposera dans un premier temps la production sur le savoir-faire de spécialistes venu·es de Corée du Sud et de Malaisie (pour former les employées sur les machines, sur les procédés, etc.), la société a toutefois développé certains dispositifs en interne, dans son centre de Grenoble. « En deux ans, Verkor a validé une cellule de batterie haute performance, industrialisé ses procédés et transféré ses innovations du Verkor Innovation Centre (VIC) à Grenoble vers la Gigafactory de Bourbourg », précise-t-elle dans un communiqué.
Pour rappel, le VIC devrait assurer la conception et la validation des technologies de batterie produites par Verkor. Le centre est également doté d’une ligne de production pilote et fournit les cellules de batteries à l’usine de production. « Depuis plusieurs mois, la Gigafactory assemble des modules à partir des cellules du VIC, et fabrique désormais ses propres cellules », affirme Verkor.
Aujourd’hui l’entreprise compte une pléiade d’investisseurs privés (l’australien Macquarie Asset Management, Meridiam, Renault Group, EQT Ventures, EIT InnoEnergy, Sibanye-Stillwater, le fonds d’investissement SPI (Société de projets industriels) créé par Bpifrance, un consortium d’entreprises d’assurances, l’opérateur de batteries britannique PULSE, le fonds énergie de CMA CGM, Airbridge Investments, EnerSys et ING Sustainable Investments.
Verkor a aussi convaincu un consortium bancaire international très fourni : ABN AMRO Bank, AEW, Australia and New Zealand Banking Group Limited, Banco Santander, des filiales du groupe BPCE (dont Natixis), la Banque Postale, la Société Générale, la Coöperatieve Rabobank, ING BANK N.V, KfW IPEX-Bank, Kommunalkredit Austria, Mizuho Bank, MUFG Bank, SMBC Bank International et Standard Chartered Bank.
L’entreprise a aussi bénéficié de fonds publics : 60 millions d’euros de la région Hauts-de-France, 30 millions d’euros de la communauté urbaine de Dunkerque et environ 540 millions d’euros de l’État français dans le cadre du plan « France 2030 ».
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