Les panneaux photovoltaïques installés sur les toits belges représentent environ 11,4 GW de capacité installée, soit 4 GW de plus qu’il y a deux ans et 1,4 GW de plus qu’en 2024. « Lors des pics, en fonction de l’orientation et d’autres limitations techniques, ces panneaux peuvent produire jusqu’à 9 GW d’électricité, souligne ainsi le gestionnaire du réseau belge Elia. Toute fluctuation météorologique, si minime soit-elle, a donc un effet important sur l’équilibre entre l’offre et la demande, ce qui peut entraîner des prix négatifs ». Ce phénomène peut surtout survenir en cas d’erreurs dans les prévisions météorologiques (et donc de la production renouvelable), mais aussi lorsque la consommation est faible et la production très élevée, ce qui se produit principalement en été pendant les week-ends et jours fériés. « En 2024, nous avons fait attention en été, mais cette année, la vigilance est de mise dès le printemps, en raison de l’augmentation de la capacité photovoltaïque installée », souligne James Matthys-Donnadieu, Directeur clients, marchés et systèmes de Elia.
Dans un premier temps, l’entreprise rappelle que ce phénomène n’est pas une fatalité et qu’il incombe aux responsables d’équilibres (Balance responsible parties ou BRP) de veiller à l’équilibre entre l’offre et la demande, notamment à partir des prévisions estivales qui leur sont fournies. Lorsque ces acteurs de marché ne parviennent pas à rétablir l’équilibre, Elia dispose de plusieurs outils techniques et mécanismes de marché pour intervenir elle-même si besoin, parmi lesquels les parcs éoliens offshore. Elia peut également demander l’aide de gestionnaires de réseau de transport à l’étranger. Dans des circonstances exceptionnelles, Elia peut procéder, par exemple, au délestage des grands parcs photovoltaïques ou éoliens onshore, y compris ceux raccordés aux réseaux des gestionnaires de réseau de distribution belges, mais pas les clients résidentiels.
« La transition énergétique et le développement de l’énergie photovoltaïque sont de bonnes nouvelles pour notre indépendance énergétique et pour la planète. Cependant, elles placent aussi notre système face à plusieurs défis, sur le plan de la capacité de réseau et de la stabilité. Ces défis peuvent être surmontés, à condition que l’on injecte d’urgence davantage de flexibilité dans le système, et que l’on valorise cette flexibilité. Il en résultera une situation win-win tant pour le réseau que pour les consommateurs », poursuit James Matthys-Donnadieu.
Développer les flexibilités
À l’avenir, le phénomène d’incompressibilité sera donc de plus en plus fréquent. C’est pourquoi Elia appelle à activer suffisamment de flexibilité dans le système pour mieux gérer une consommation faible et une production renouvelable élevée. « Adapter notre consommation en fonction des moments où une grande quantité d’énergie (bon marché) est disponible bénéficie non seulement au système, mais également aux consommateurs, détaille Elia. Ainsi, un contrat dynamique récompense les consommateurs qui adaptent leur consommation à la disponibilité d’énergie renouvelable (bon marché), mais le contrôle des panneaux solaires à ces moments-là peut également offrir des opportunités. Elia voit également apparaître sur le marché de nouveaux produits de fournisseurs (de flexibilité), qui activent une flexibilité décentralisée en influençant le comportement des consommateurs ».
Il est par exemple déjà possible de charger sa voiture électrique à moindre coût pendant les périodes d’énergie renouvelable abondante. Le Danemark, pour sa part, travaille à un système dans lequel chaque appareil doté d’un compteur d’électricité, comme le chargeur d’une voiture électrique, pourra avoir son propre fournisseur d’électricité (une approche appelée « supply split »). Pour accompagner et faciliter le développement de telles technologies, Elia souhaite travailler avec les gestionnaires de réseau de distribution, des fournisseurs, des régulateurs, des organisations sectorielles et les autorités, afin de mettre en place un modèle de marché plus efficace.
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Je vous donne la solution la plus simple la plus rapide et la moins coûteuse: démanteler toute source d’électricité intermittente et non pilotable.
Trop d’énergie quand il n’y en a pas besoin, pas assez quand il en faudrait plus 🤣🤣🤣.
Allez, rallumez les centrales nucléaires, elles, au moins, sont pilotables.
bonjour
j’ai une voiture electrique cela fait 8 ans que je roule en electrique.
j’ai une tarification h pleines h creuse
de 13h a 14h 30. et de 1h a 7h 30
je suis avec un fournisseur d’électricité renouvelable
reconnu pour son honnêteté.
j’ai demande a avoir des h creuses etendues
a la saison froide je prefere charger quand la t ° est le plus elevé au dessus de zero car les batteries sont sensible au froid et au chaud
je ne comprend oas pourquoi on a ces h pour des energies renouvelable le solaire etant productif la journée ,on a 6h30 d’h creuse la nuit ou presque
et 1h 30 au momrent ou il y a le plus de soleil
cherchez l’erreur.
Je ne demande qu’a coopèré d’autant plus que j’y est intérêt. Les systèmes d ‘ échange d’energie avec des batteries de voiture sont rare. qu’est ce qu’on attend.On parle de construire encore du nucleaire
la pire des energies , coûteuse,et lente a fabriquer
pas competitive face aux enr, dechets et fermeture de centrale non resolu, risque majeur de les prolonger. 50 % des centrales en panne. Elle ne peuvent etre régulé donc elles ne peuvent pas equilibrer les enr. et le risque en terme de guerre de terrorisme et d’explosion on des conséquences gigantesque sur l’environnement et la société.
course a l’armement et dissemination de substances radio active.
a si du positif tellement mis en avant le CO2
le solaire l’eolien l’energie marine ne produit pas de CO2 en fonctionnement.
a plus