Le 29 avril dernier, le tribunal administratif de Clermont-Ferrand a rendu quatre jugements dans le cadre de contentieux portant sur des refus d’émettre les contrats d’achat S11 au bénéfice d’un producteur d’énergie photovoltaïque. François Versini-Campinchi, avocat associé du cabinet LPA-CGR, décrypte pour pv magazine France l’origine de ces litiges et ces jugements qui viennent confirmer un vice dans le décret du 28 mai 2016 d’application de la loi de transition énergétique.

En vue de son développement sur le marché roumain des énergies renouvelables, le groupe français a finalisé sa deuxième acquisition d’un parc solaire photovoltaïque. Situé dans le sud du pays, celui-ci a une capacité de 5,46 MWC pour une production annuelle de 42 GWh.

Après l’Inde, le développeur français poursuit son expansion à l’international par le marché néerlandais, où il a remporté trois projets de 13 MWc lors du dernier appel d’offres, dont sa toute première centrale flottante, et acquis un parc solaire au sol de 1 MWc.

A ce titre, la société recevra un soutien financier de l’Etat de 100 000 € qui servira à développer la commercialisation de ses panneaux solaires hybrides Spring made in France tant sur le territoire qu’à l’export.

L’énergéticien prend une participation de 45 % dans le développeur de centrales et de serres photovoltaïques français Green Lighthouse Development (GLHD), à parité avec Cero Generation.

Dans le cadre de la Loi Energie et Climat 2019, les deux entreprises normandes unissent leurs offres complémentaires pour se renforcer sur le marché du solaire pour le secteur commercial et industriel et dans la location de toitures.

Via leur coentreprise TEESS créée en septembre 2019, les deux groupes s’adressent au secteur C&I pour fournir des solutions énergétiques aux entreprises et leur permettre d’atteindre leurs objectifs climatiques. Le prochain jalon vise 500 MW installés d’ici à 2022.

Selon la feuille de route de l’Agence internationale de l’énergie publiée le 18 mai, qui fixe 400 étapes à réaliser pour parvenir à la neutralité carbone d’ici à 2050, les énergies solaire photovoltaïque et éolienne devront représenter 70 % du mix électrique à cette date.

Le contrat d’une durée de dix ans porte sur la fourniture de 90 GWh par an, provenant de centrales solaires d’une capacité de 45 MWc dans la région de Castilla la Mancha.

La transaction, qui valorise SB Energy India à hauteur de 3,5 milliards de dollars (2,8 milliards d’euros), permet au groupe Adani d’atteindre son objectif de posséder 25 GWc de capacités renouvelables avec quatre ans d’avance.