Dans la ville portuaire de Darwin en Australie, le gouvernement du Territoire du Nord a annoncé un projet de production d’hydrogène renouvelable en développement avec Total Eren. Le futur « Darwin H2 Hub » prévoit 2 GW de production photovoltaïque pour alimenter un électrolyseur de 1 GW afin de produire quelque 80 000 tonnes d’hydrogène vert par an.
Les plans de l’entreprise Frontier Energy de produire de l’hydrogène vert à partir d’énergies renouvelables provenant de son projet Bristol Springs Solar, d’une capacité potentielle de 500 MW et actuellement en cours de développement en Australie occidentale, ont connu une brusque accélération grâce à une étude révélant que le prix de production de l’hydrogène pourrait être de seulement 2,77 € par kilogramme.
Le groupe espagnol va développer une installation pour fournir de l’hydrogène vert destiné à alimenter des véhicules et des machines à Felixstowe, le plus grand port du Royaume-Uni. Le projet, qui devrait être opérationnel en 2026, aura une capacité de production de 14 000 tonnes d’hydrogène vert la première année, un chiffre qui pourra doubler à terme.
NTPC, premier producteur d’électricité d’Inde, va utiliser l’électrolyseur à membrane échangeuse de protons (PEM) d’Ohmium pour la production d’hydrogène vert sur son campus de NETRA. Spirare Energy, installée à Delhi, fournira des services d’ingénierie, d’approvisionnement et de construction pour la centrale.
Aux États-Unis, Mitsubishi Power Americas et Magnum Development vont lancer la construction d’une installation de stockage souterraine d’une capacité de 300 GWh dans l’État de l’Utah. Celle-ci consistera en deux cavités pouvant stocker 150 GWh chacune, où sera stocké l’hydrogène généré par une centrale à turbine à gaz à cycle combiné capable de fonctionner à l’hydrogène, d’une capacité de 840 MW et attenante à l’installation.
Un scientifique espagnol a mis au point un système qui serait en mesure de produire de l’hydrogène directement sur site sans recourir à l’électrolyse, coûteuse. Le prototype fonctionne avec un réservoir rempli d’eau, de ferrosilicium et d’hydroxyde de sodium.
Le système serait capable de fournir le plein en hydrogène à environ huit véhicules à pile à combustible, chacun en trois minutes. Il peut également produire de l’électricité à partir de l’hydrogène obtenu sur place à partir des énergies renouvelables de la station.
Le Climate Pledge Fund du géant du commerce en ligne, doté de 2 milliards de dollars, a annoncé avoir investi dans deux nouvelles entreprises, Electric Hydrogen et Sunfire, qui développent des électrolyseurs, une technologie indispensable dans la production d’hydrogène vert.
Toyota a également dévoilé son intention de lancer des camions légers à pile à hydrogène sur le marché japonais l’année prochaine, et le Royaume-Uni a lancé un système de contrat sur différence pour les projets d’hydrogène à grande échelle. Par ailleurs, des scientifiques japonais ont conçu un complexe de ruthénium avec un composé organique contenant de l’azote pour améliorer la conduction des protons à haute température dans les piles à combustible.
La Commission européenne a autorisé un soutien public pouvant aller jusqu’à 5,4 milliards d’euros octroyé par quinze États membres pour un projet important d’intérêt européen commun (IPCEI) dans la chaîne de valeur de la technologie de l’hydrogène. 8,8 milliards d’euros supplémentaires d’investissements privés pourront être également mobilisés. 41 projets proposés par 35 entreprises, dont 10 françaises, ont été retenus.
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