Rejoignant l’idée allemande d’une prime de résilience destinée à soutenir l’installation de modules fabriqués en Europe, le président de KiloWattSol estime que le modèle de la note carbone a atteint ses limites et que le marché européen « doit assumer une forme de protectionnisme, au nom de la souveraineté industrielle » sous peine de se laisser distancer dans un secteur énergétique stratégique.
Les prix des modules solaires pourraient légèrement augmenter à mesure que les entrepôts européens réduisent leurs stocks de panneaux, déclare Leen van Bellen, directeur du développement commercial pour l’Europe chez Search4Solar, une plateforme d’achat néerlandaise pour les produits solaires. Il explique à pv magazine que les modules TOPCon dépasseront bientôt les produits PERC traditionnels en Europe.
Baptisé DC-Power, le programme de recherche fait intervenir un consortium d’acteurs européens sur quatre années. Ils testeront ensemble le concept réseau mis en place à travers deux projets pilotes basés sur l’énergie solaire, l’un équipé d’un électrolyseur d’hydrogène de 2 MW, l’autre raccordé à un datacenter pour une capacité allant jusqu’à 500 kW.
Si les projets d’usines de cellules et de modules se multiplient en Europe, tout le reste de la filière doit se structurer, notamment au niveau du polysilicium et des lingots. Toutefois, la valeur du solaire est loin de se limiter aux panneaux et se concentre aussi sur le recyclage ou encore le pilotage de l’énergie, via le stockage et les véhicules électriques.
La Commission européenne s’est fixée comme objectif de relocaliser 40 % de la production photovoltaïque en 2030. Mais alors que les prix des produits chinois sont tirés vers le bas, les propositions de mesures pour protéger l’industrie européenne ne font pas l’unanimité et leur application risque de prendre du temps.
Le marché européen des contrat d’achat d’électricité de gré à gré (PPA) a bondi de 40 % en 2023 avec 10,4 GW de nouvelles capacités renouvelables visées, dont 6,1 GW pour le photovoltaïque. Selon les chiffres de l’alliance RE-Source, la France arrive deuxième dans le palmarès des PPA solaires en cumulé avec 1,8 GW, contre 5 GW en Espagne.
Alors qu’en France, plusieurs projets de production de cellules et de modules solaires ont été annoncés pour 2025 à 2027, l’innovation technologique continue d’être dominée par les fabricants Tier 1 chinois. De fait, les futures usines françaises sont-elles condamnées à courir sans cesse derrière leurs concurrents ou peuvent-elles trouver des éléments de différenciation ?
La société néerlandaise Oceans of Energy, spécialisée dans l’énergie solaire en mer, dirige un projet de mise à l’échelle de blocs solaires en mer. Soutenus par 15 partenaires européens, les blocs de 150 MW pourraient permettre la construction de fermes solaires offshore de l’ordre du gigawatt.
Doubler les financements en recherche et innovation, miser sur une intégration intelligente et massive du photovoltaïque sur les réseaux européens, lancer une campagne de communication solaire ou encore décliner la stratégie européenne entre applications PV urbaines et systèmes au sol et agri-voltaïques, voilà autant de propositions développées par l’association des professionnels du solaire européen dans sa nouvelle publication à destination des pouvoirs publics de l’UE.
Pexapark, société de conseil suisse, indique que le mois de décembre a marqué la fin d’une année solide pour les accords d’achat d’électricité (PPA). Les développeurs ont signé 23 nouveaux PPA, soit neuf de plus qu’en décembre 2022.
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