Un consortium européen comprenant notamment le Français KiloWattsol, l’Allemand Fraunhofer ISE et le Norvégien Glint Solar veut construire un modèle pour aider les développeurs solaires à identifier les terres adaptées et à déterminer les impacts potentiels sur les rendements agricoles et la production d’énergie.
Sept zones ont déjà été identifiées par TSE sur le territoire de la coopérative qui compte 8 200 agriculteurs partenaires, répartis sur 160 silos. Les premiers projets se feront dans les Hauts-de-France et en Seine-Maritime.
Le producteur d’énergie spécialisé dans les ZNI a développé en interne une solution agrivoltaïque qui reproduit les conditions propices à la croissance de la vanille, tout en protégeant les plants des fortes chaleurs et des cyclones. Après l’inauguration de la première installation de 100 kWc, cinq autres projets similaires sont déjà prévus sur l’île.
Les deux développeurs ont présenté les résultats d’une expérimentation menée avec l’Institut national de la recherche agronomique (INRAE) pour évaluer les effets de la présence de panneaux photovoltaïques sur le pâturage ovin, principalement concernant le bien-être animal, pendant une période de deux ans.
L’ombrière de trois hectares vise à protéger les cultures de blé, mais aussi de luzerne et d’orge, des aléas climatiques, en particulier des fortes variations de températures, des longues périodes sans eau et des épisodes très pluvieux ou de grêle.
Pour l’organisation syndicale, l’agrivoltaïsme entraîne une perte d’autonomie dans la pratique agricole et a un impact sur les prix et la disponibilité du foncier. Elle estime que le décret, en l’état, ne protège pas suffisamment les agriculteurs, notamment sur les rendements.
A l’occasion de la sortie du décret sur l’agrivoltaïsme, pv magazine France est revenu avec Nicolas Ferras, directeur Agri-énergies de TotalEnergies, sur le développement de l’énergéticien dans ce secteur et sur l’intégration d’Ombrea qui lui a permis de constituer un pôle de compétences, en particulier dans la gestion des données et des algorithmes.
La plupart des acteurs de la filière se disent satisfaits de ce premier cadre réglementaire qui va permettre de constituer un référentiel commun entre agriculteurs, développeurs et services de l’Etat. Ils rappellent toutefois que de nombreux points restent à préciser, notamment en matière de contrôles et d’élevage.
Après de longs mois d’attente, le décret sur l’agrivoltaïsme a été publié ce 9 avril au Journal officiel. Comme attendu, il précise notamment les conditions d’implantation de panneaux photovoltaïques sur les surfaces agricoles en tenant compte du taux de couverture et de la perte de rendement agricole acceptable. Toutefois, de nombreuses dispositions réglementaires sont encore attendues, notamment la liste des technologies dites éprouvées qui doit encore être finalisée.
Une ombrière photovoltaïque de 2,27 MWc est installée sur 2,5 hectares en agriculture biologique, permettant de protéger les abricots des épisodes de canicule et de la prolifération des maladies fongiques.
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