dessalement solaire

Entrée en bourse en juillet 2023, la société spécialiste du dessalement bas-carbone Osmosun fête cette année ses dix ans. Dans l’adolescence de l’âge, la PME de Chartres, à l’origine d’une technologie de dessalement photovoltaïque brevetée en 2019, poursuit son développement en s’ouvrant au marché domestique.

Le groupe français a créé une co-entreprise avec le groupe PCS pour déployer ses solutions brevetées de dessalement d’eau de mer et d’eau saumâtre alimentées en énergie photovoltaïque sans batterie au Maroc.

Le projet Agua+S, en cours de développement dans la région espagnole d’Andalousie, vise à combiner une usine de dessalement, un réseau de stations de pompage et une centrale photovoltaïque flottante sur un seul et même site. Selon ses promoteurs, c’est la première fois que ces trois installations sont combinées dans un concept pleinement transposable et qui pourrait être reproduit dans n’importe quel bassin fluvial doté d’un réservoir et proche de la côte pour produire de l’eau douce destinée à l’irrigation et à la consommation humaine.

Baptisée Osmo-Watt, l’unité alimentée par panneaux solaires est le fruit de la collaboration entre l’acteur du photovoltaïque conteneurisé et le spécialiste du traitement d’eau par énergies renouvelables Mascara Nouvelles Technologies. Elle permet de produire 5 à 100 m3 / jour d’eau potable.

Deux chercheurs français ont mené une analyse sur la compétitivité du dessalement de l’eau, en prenant comme cas d’étude un projet à grande échelle prévu au Maroc. Leurs travaux montrent que le PV sans stockage est l’option la moins chère pour alimenter les dessalinisateurs, et qu’il le restera probablement jusqu’en 2030.