Enerplan publie une étude sur le coût des bâtiments « Prêts au Solaire »

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Menée par le bureau d’ingénierie Cardonnel, l’étude commandée par Enerplan porte sur le coût additionnel du « prêt au solaire », c’est à dire de prévoir que tout bâtiment neuf puisse accueillir facilement par la suite une installation solaire sur son toit. Pour cela, les paramètres de calcul ont pris en compte la nécessité d’avoir des structures suffisamment dimensionnées pour accueillir les panneaux solaires, l’étanchéité de toiture, la mise en place de fourreaux pour passer les câbles ou tuyaux nécessaires à une installation photovoltaïque ou thermique, la conformité de l’isolation et la réalisation d’une étude d’ombrage. « Le résultat est sans appel : au plus, permettre au bâtiment d’être solarisé à terme représente un surcoût de 0,4 % pour une maison individuelle et 0,3 % pour un petit immeuble collectif, écrit le syndicat. Les enseignements en sont donc très clairs : prévoir dès la construction que le toit pourra être solarisé représente un surcoût minime ». Ces surcoûts minimes sont à comparer, en maison individuelle, à l’installation à la construction d’une production photovoltaïque qui représente une majoration de 9.6% des coûts de construction. Ce surcoût mineur amène à se poser la question de la généralisation du pré équipement des bâtiments, et partant l’obligation faite dans la Réglementation Environnementale 2020 de réaliser des bâtiments prêts à solariser, note de son côté l’étude réalisée en juillet 2020.

« La future réglementation environnementale a fait l’impasse sur le bâtiment à énergie positive, nous en prenons acte, souligne Laetitia Brottier, vice-présidente solaire et bâtiment d’Enerplan. Mais la France ne peut se permettre d’accumuler les retards, et peut dès à présent appliquer un principe simple : à défaut d’être solarisé à sa construction, un nouveau bâtiment doit pouvoir l’être à moindre coût. En 2020, c’est une question de bon sens : tout bâtiment doit pouvoir produire chaleur ou électricité grâce au soleil. Le permettre ne coûte que très peu. Qu’attendons-nous pour l’inscrire dans la réglementation ? ».

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