L’Hôtel des Postes de Nantes s’équipe d’une centrale PV en autoconsommation

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Poste Immo, filiale immobilière du groupe La Poste, a fait installer une centrale de 1 400 m², composée de 715 panneaux, afin de tester une production en autoconsommation. Le bâtiment choisi, l’Hôtel des Postes de Nantes, est un bâtiment tertiaire de 35 000 m², dont une partie a été entièrement rénovée entre 2016 et 2019. Les travaux de rénovation portaient sur l’isolation par l’extérieur, le remplacement des menuiseries, le désamiantage et le confort thermique (installation de plafonds rayonnants chaud-froid). Dans la continuité de ces travaux, Poste Immo a donc choisi d’installer une centrale photovoltaïque sur le toit du bâtiment, dans le cadre de son programme national d’expérimentation de l’autoconsommation.

La centrale, qui produira 276 MWh par an,  devrait couvrir entre 13 et 15 % des besoins en électricité générés par les luminaires, le chauffage, la ventilation, la charge des véhicules électriques… L’Hôtel des Postes, qui consomme beaucoup d’énergie, est en effet ouvert du lundi au samedi et accueille plus de 1 000 salariés, sur une large amplitude horaire : le centre courrier démarre dès 4 h et le centre financier ferme ses portes à 20 h. Hors dimanches et jours fériés, l’énergie produite est donc autoconsommée dans sa totalité. Cette situation permet donc de sécuriser une partie de la facture énergétique de La Poste. Par ailleurs, le projet incluait aussi la mise en place d’un système de pilotage intelligent du bâtiment, appelé Smart Building, permettant notamment de suivre et d’optimiser la production des panneaux photovoltaïques. Ce projet a fait l’objet d’une subvention de la part de la Région des Pays de La Loire au titre de SMILE (SMart Ideas to Link Energies).

Parmi les particularités,  l’installation solaire a dû être soumise à l’avis des Architectes de France. Il a ainsi fallu adapter le projet pour répondre à deux exigences : d’une part, la centrale ne devait pas être visible depuis le domaine public, d’autre part, elle ne devait pas nuire à l’architecture globale du bâtiment, inscrit au patrimoine nantais. Afin que l’installation se fonde le plus possible avec le bâtiment et son environnement, le choix s’est porté sur des panneaux « full black », en harmonie avec les toitures en ardoise alentour.

Des étudiants de l’école d’ingénieurs Icam ont également étudié l’opportunité d’un rachat d’énergie les dimanches et jours fériés, pour alimenter un hôtel et un magasin aux alentours. Mais l’idée n’a finalement pas été retenue, car elle aurait demandé des travaux complémentaires trop importants.

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