L’agrivoltaïsme, qui place au-dessus des cultures agricoles des persiennes photovoltaïques visant à améliorer les conditions agro-climatiques des plantes par le pilotage en ombrage ou en lumière, améliore la résilience des cultures et aide les agriculteurs à faire face au changement climatique et les aléas extrêmes qui y sont afférents.
« La France est le porte étendard de cette technologie de pointe », indique France Agrivoltaïsme que « la Commission de régulation de l’énergie (CRE) a contribué depuis 2019 à l’essor de cette solution en désignant dans le cadre d’appels d’offres une centaine de projets agrivoltaïques ». En outre en parallèle, « l’Ademe a effectué des travaux pour définir l’agrivoltaïsme ; la Plateforme Verte a un groupe de travail sur les bonnes pratiques dans l’agrivoltaïsme ; et enfin l’initiative Cultivons Demain ! a été lancée en novembre 2020. »
Cet essor rapide de l’agrivoltaïsme nécessitait une structuration de la filière. C’est le but de l’association France Agrivoltaïsme, lancée par deux pionniers et leaders mondiaux de l’agrivoltaïsme, REM Tec et Sun’Agri, aux côtés du bureau d’ingénierie en énergie solaire Kilowattsol, du développeur et producteur d’énergie Altergie Développement, et de Râcines, la plateforme de financement dédiée aux projets agrivoltaïques.
L’association vise à promouvoir l’agrivoltaïsme, en priorisant les solutions à fort impact agricole, à représenter la filière auprès des différentes parties prenantes (pouvoirs publics, organisations professionnelles…), à étudier et défendre les droits et intérêts de ses membres, et à développer l’information et la formation sur l’agrivoltaïsme. France Agrivoltaïque est constituée de cinq collèges en cours de constitution (filières agricole et agroalimentaire, filières de l’énergie, recherche et éducation, finance et assurance et solutions technologiques agrivoltaïques) et s’appuie d’ores et déjà sur trois commissions pour structurer et élever les standards de cette industrie naissante : certification/label, réglementation, international.
« Comme toute filière naissante, l’agrivoltaïsme doit se structurer pour permettre un développement pérenne et encourager les pratiques privilégiant l’amélioration et la résilience de l’agriculture. Notre premier objectif vise à sensibiliser les pouvoirs publics sur la nécessité de maintenir une ambition forte des mécanismes de soutien à l’agrivoltaïsme, notamment dans le cadre des appels d’offres de la CRE et des aides à l’agriculture, en particulier celles du Plan de relance pour l’adaptation de l’agriculture aux changements climatiques. » déclare Antoine Nogier, de Sun’Agri, qui est donc le président de France Agrivoltaïsme.
Ce contenu est protégé par un copyright et vous ne pouvez pas le réutiliser sans permission. Si vous souhaitez collaborer avec nous et réutiliser notre contenu, merci de contacter notre équipe éditoriale à l’adresse suivante: editors@pv-magazine.com.
2 comments
En transmettant ce formulaire vous acceptez que pv magazine utilise vos données dans le but de publier votre commentaire.
Vos données personnelles seront uniquement divulguées ou transmises à des tierces parties dans une optique de filtre anti-spams ou si elles s’avèrent nécessaires à la maintenance technique du site web. Un transfert de vos données à des tierces parties pour toute autre raison ne pourra se faire que s’il est justifié par la législation relative à la protection des données, ou dans le cas où pv magazine y est légalement obligé.
Vous pouvez révoquer ce consentement à tout moment avec effet futur, auquel cas vos données personnelles seront immédiatement supprimées. Dans le cas contraire, vos données seront supprimées une fois que pv magazine aura traité votre requête ou lorsque le but du stockage des données est atteint.
Pour de plus amples informations sur la confidentialité des données, veuillez consulter notre Politique de Protection des Données.