Pour assurer l’indépendance énergétique de la France, Emmanuel Macron mise sur un mix énergétique décarboné, composé de sources d’énergie pilotables (le nucléaire, selon son programme) et d’un déploiement des énergies renouvelables.
Tandis qu’il renonce au développement de nouvelles capacités de sources d’énergie fossile, son programme prévoit la construction de six nouveaux réacteurs nucléaires de 3e génération. Si l’on en croit le discours de Belfort, qui a posé les bases de la politique énergétique de Emmanuel Macron en tant que président, les EPR2 annoncés pourraient être complétés par de petits réacteurs modulables (SMR) et une étude pour la construction de huit autres pourrait être lancée. L’objectif serait d’atteindre « 25 gigawatts de nouvelles capacités nucléaires d’ici 2050 ».
Pour compléter ce mix de 2050, il rappelle son objectif de multiplier par dix la capacité solaire d’ici à 2050, pour dépasser les 100 GW d’ici à 2050. Dans l’éolien, il veut multiplier par deux le volume d’éoliennes terrestres et lancer 50 parcs éoliens offshore. Son ambition est également de « continuer à investir pour devenir leader de l’hydrogène vert, produire des millions de véhicules électriques et hybrides, et le premier avion bas carbone », comme l’indique le programme. Cependant, son programme se contente de fixer un horizon lointain et ne chiffre pas d’objectifs intermédiaires, en particulier pour 2030. Sachant que la France est d’une part en retard sur sa Programmation annuelle de l’énergie (PPE) et d’autre part le seul pays à n’avoir pas respecté son objectif de développement des EnR pour 2020.
Revenant sur ce retard, Anthony Cellier, porte-parole de Emmanuel Macron, l’a justifié lors du débat avec le SER sur la chaîne Pipole par « la charge administrative et le volume de recours ». « Nous avons augmenté les financements, mais le volume de recours dans le développement d’un parc éolien est considérable. Il faut plus de neuf ans pour obtenir une autorisation », a-t-il indiqué. Dans le solaire, la durée est en moyenne de cinq ans. C’est pourquoi Emmanuel Macron souhaiterait instaurer une loi d’exception pour lever « toutes les barrières réglementaires à partir du moment où les projets seront acceptés localement ». Il entend en particulier augmenter le nombre de personnes allouées à l’instruction des dossiers d’autorisation des projets EnR dans les administrations locales.
Ce contenu est protégé par un copyright et vous ne pouvez pas le réutiliser sans permission. Si vous souhaitez collaborer avec nous et réutiliser notre contenu, merci de contacter notre équipe éditoriale à l’adresse suivante: editors@pv-magazine.com.
En transmettant ce formulaire vous acceptez que pv magazine utilise vos données dans le but de publier votre commentaire.
Vos données personnelles seront uniquement divulguées ou transmises à des tierces parties dans une optique de filtre anti-spams ou si elles s’avèrent nécessaires à la maintenance technique du site web. Un transfert de vos données à des tierces parties pour toute autre raison ne pourra se faire que s’il est justifié par la législation relative à la protection des données, ou dans le cas où pv magazine y est légalement obligé.
Vous pouvez révoquer ce consentement à tout moment avec effet futur, auquel cas vos données personnelles seront immédiatement supprimées. Dans le cas contraire, vos données seront supprimées une fois que pv magazine aura traité votre requête ou lorsque le but du stockage des données est atteint.
Pour de plus amples informations sur la confidentialité des données, veuillez consulter notre Politique de Protection des Données.